Jardins perchés
Boulevard Ménilmontant, Paris (75), France

Audrey Fabrègue
Licence 3 / Semestre 1
Bicursus Ingénieur-Architecte (IA)

Enseignant(e/s) d’atelier :
Thomas Coldefy

Un parcours entre équipements publics, espaces privés, et jardins suspendus.

Le projet s’articule autour de la connexion des espaces, de la mixité des bâtiments, et de l’ancrage du projet dans une continuité urbaine et paysagère.

Sur ce site marqué par des différences de niveaux et des ruptures entre le terrain et son environnement, des passerelles, rampes et escaliers permettent de reconnecter les espaces entre eux en fluidifiant les déplacements. Ces connexions se poursuivent jusque dans les bâtiments et sur leurs toits. Des circulations ouvertes ou couvertes permettent de parcourir les différents programmes dans lesquels fonctions publiques et privées se rencontrent, se croisent et se complètent.

Le contexte urbain du quartier révèle des spécificités architecturales. En reproduisant des fentes, transparences et effets d’invitations, le projet est en harmonie avec son environne­ment urbain et le met en valeur. La fente Passage de la Folie-Régnault qui révèle le cœur de la Basilique attire le visiteur et le guide naturellement vers le site.

Les espaces verts ont une grande importance pour les habitants dans ce quartier dense, ils présentent une réelle biodiversité. En conservant la végétation du site, les différents parcs et jardins s’adaptent au contexte paysager et proposent aux visiteurs de le décou­vrir. La passerelle en bois qui survole le jardin sauvage et grimpe sur le site permet de le contempler. Des jardins aménagés et entretenus permettent de découvrir et de protéger les espèces présentes. Chaque arbre planté est une essence typique du quartier, pouvant être par exemple présente dans le Cimetière du Père Lachaise. De plus, le projet met en œuvre des principes bioclimatiques : des panneaux solaires et une façade végétalisée aux performances thermiques et acoustiques enveloppent une partie du bâtiment abritant le programme de logements.

En somme, le projet est un échantillon de son quartier, de son architecture et de sa végéta­tion, et ses programmes répondent aux nouveaux besoins de ses habitants en mixant les usages et temporalités.