Au Mexique, l’État combat la ville précaire en construisant des Unidades Habitacionales : des zones pavillonnaires gigantesques, qui fascinent les photographes en hélicoptère mais qui se révèlent, au sol, terriblement denses et privées d’équipements. Les architectures minimales de Rozana Montiel y rétablissent des lieux de vie.
« Construire = rappeler à chacun qu’il a droit à la ville. »
Pour y parvenir, Rozana Montiel glisse dans les rares interstices de ces Unidades des projets "couteau-suisse". L’auvent dont elle recouvre un stade grillé par le soleil est bordé par des salles de lecture ou de fêtes, activées jour et nuit. Un ancien égout qui formait balafre au travers d’un quartier est "retourné" en aire de loisirs et forme désormais passerelle. A chaque fois, le programme est fait avec les habitants ; la structure, robuste et aérienne, consomme le moins possible de matériaux : ce sont les habitants qui lui donneront chair.
« La beauté est un droit fondamental. »
Pour que leur greffe prenne, ces installations légères sont conçues comme des œuvres d’art. Sans que Rozana Montiel cesse d’être architecte, suivant au plus près ses programmes, dessinant des structures robustes et rationnelles, tout aboutit chez elle à une esthétique, claire et épurée. C’est une attitude à la fois très personnelle et universelle : parvenir à la plus grande efficacité avec le strict minimum, par la beauté. M.-H. Contal
Rozana Montiel est diplômée de l’Universidad Iberoamericana (UIA) de Mexico et de la Politécnica de Catalunya de Barcelone. Elle a enseigné à l’UIA (2000-10) avant d’entamer un parcours de visiting professor - GSD Harvard, ETH Zurich, Columbia University, Cornell University.
Son agence, "spécialisée en conception, architecture sociale et développement urbain", est financée par des fondations : FONCA, Holcim Foundation, Rockfeller.
Parmi les Prix reçus : Emerging Voices, Architectural League of New York, 2016, Global Award for Sustainable Architecture, 2019. Rozana Montiel est membre du Conseil de rédaction de la Revue Arquine.
Dans le cadre de ses conférences publiques, l’École Spéciale reçoit :
Mette Ramsgaard Thomsen
architecte, enseignante, chercheure
fondatrice CITA - Centre for IT and Architecture
Royal Danish Academy, Copenhague (Danemark)
Mette Ramsgaard Thomsen examine l’évolution de la pratique architecturale face à l’émergence des nouveaux processus de conception computationnelle. Depuis ces 15 dernières années, elle focalise sa recherche sur les changements profonds que les technologies numériques suscitent dans la façon dont l’architecture est pensée, conçue et construite.
En 2005, Mette Ramsgaard Thomsen a fondé le Centre for IT and Architecture (CITA) à la Royal Danish Academy (Copenhague) d’où elle pilote une recherche spécifique axée sur les nouvelles relations entre matière et numérique. La modélisation et la fabrication numérique, et maintenant l’intelligence artificielle, jouent un rôle central dans la formation d’un champ de recherche international qui étudie toutes les opportunités qu’offrent ces nouvelles technologies.
École Spéciale d’Architecture
254 Boulevard Raspail, 75014 Paris
Entrée libre dans la limite des places disponibles
Retransmission live sur esa-paris.fr
Conférence en anglais
Ecole Nationale Supérieure d’Architecture, Nantes, 2009
C’est avec plaisir que l’École Spéciale d’Architecture apprend que le Pritzker Architecture Prize 2021 a été décerné le 16 mars dernier à Anne Lacaton et Jean-Philippe Vassal de l’agence Lacaton & Vassal située à Paris.
L’ESA félicite et rend hommage à cette équipe d’architectes engagés dont elle partage l’éthique.
L’École Spéciale d’Architecture recrute un(e) responsable de ressources documentaires
Bibliothèque et collections ESA
poste à temps plein
Comment postuler ?
Pour toute question ou demande d’informations complémentaires, merci d’envoyer un mail à : candidature_esa@esa-paris.net.
La date limite d’envoi des candidatures est fixée au lundi 2 décembre, minuit.
Les entretiens avec les candidats retenus par la commission technique auront lieu le lundi 9 décembre.
Les candidatures seront envoyées à l’attention de la Direction de l’École Spéciale d’Architecture par email sur candidature_esa@esa-paris.net avec la référence dans le titre de l’email :
Responsable de ressources documentaires : "Candidature BIBLIOTHEQUE"
Le dossier de candidature doit comprendre :
Un CV complet
Une lettre de motivation circonstanciée
Une proposition contractuelle et financière
Dans le cadre de ses conférences publiques, l’École Spéciale reçoit :
Boonserm Premthada
architecte
fondateur Bangkok Project Studio
enseignant à l’Université de Chulalongkorn
Bangkok (Thaïlande)
L’architecte thaïlandais Boonserm Premthada a fondé Bangkok Project Studio en 2003.
Les projets conçus par B. Premthada mettent en œuvre des ressources naturelles et locales, telles que le bois et la brique, à travers des techniques de construction traditionnelles et réinterprétées, tout en intégrant les grands enjeux contemporains liés au climat et à la biodiversité : « mon architecture donne un avenir à leur histoire ».
B. Premthada défend une approche socialement responsable de l’architecture, travaillant en particulier avec les communautés rurales Kuy, au nord-est de la Thaïlande, très menacées dans leur survie par un déforestation massive et qui aggrave encore les effets de la sécheresse qui croît avec le réchauffement.
Au cours des 10 dernières années, Boonserm Premthada s’est concentré sur la conception d’espaces destinés tant aux hommes qu’aux animaux, et tout particulièrement aux éléphants. Espèce sacralisée, symbole de paix, de réussite et de prospérité, l’éléphant est pour les Kuy "le parapluie" de tout leur écosystème. Le protéger, c’est préserver leur milieu de vie. Leur coexistence avec les éléphants montre qu’une architecture anthropocentrée n’est pas une fatalité.
B. Premthada mène avec les Kuy des projets qui défendent leur milieu habité, leurs ressources et leur patrimoine culturel et vivant. Le projet Elephant World, achevé en 2022, est un vaste ensemble architectural dimensionné à l’échelle des éléphants : un village, un musée et une tour d’observation permettent aux visiteurs de découvrir le monde des éléphants – qui disposent, eux, d’un espace cérémoniel ainsi que d’aires d’alimentation, de baignade et de repos, pour leur bien-être. Ce complexe écotouristique, qui assure des conditions de traitement éthiques au animaux et un revenu stable à la communauté, doit favoriser à terme la restauration de la forêt, habitat naturel des éléphants et ressource des Kuy.
B. Premthada enseigne à la faculté d’architecture de l’Université de Chulalongkorn, Bangkok. La beauté de son architecture, au service d’un engagement écologique, humaniste et animaliste, lui a valu de nombreux prix internationaux, dont l’Award for Emerging Architecture (RIBA, 2011), le Global Award for Sustainable Architecture (Paris, 2018) et le commissariat du Pavillon de la Thaïlande à la Biennale d’architecture de Venise 2021. M.-H. Contal
Après Coimbra en 2016 et Cagliari en 2018, l’ESA met en place un nouvel accord d’échanges internationaux avec l’ARCHIP, Architectural Institute in Prague, en Tchéquie.
Cette jeune école fondée en 2010 et à vocation internationale réside sur le campus du DOX Centre for Contemporary Art.
Les étudiants de l’ESA en semestres 5 et 8 pourront postuler à cette nouvelle destination dès la rentrée de Printemps 2019 pour un départ en Automne 2019.
Des informations détaillées sont disponibles dans les onglets "Échanges" des rubriques Cycle Licence et Cycle Master.
Soucieuses de mieux intégrer l’évolution des pratiques et des connaissances et préparer les futurs architectes à leur insertion dans la société, les équipes administrative et pédagogique de l’École Spéciale ont élaboré ensemble la maquette d’un Master renouvelé qui sera mis en place dans l’École dès ce semestre d’Automne 2023.
Composé de formats pédagogiques obligatoires, optionnels et au choix, le Master de l’ESA encourage l’étudiant à être acteur de son propre cursus universitaire et à composer son parcours de formation en fonction des thématiques qui l’intéressent.
A la veille de la rentrée d’Automne 2023 qui se tiendra le 4 septembre pour les étudiants de Cycle Master, consultez maintenant en ligne une introduction du programme en texte et en graphiques :
Originaire du Liban, l’architecte Hala Wardé, diplômée en 1989 de l’École Spéciale d’Architecture, est curatrice du Pavillon Libanais de la 17ème exposition internationale d’architecture qui se tient à Venise cette année.
A Roof For Silence est le nom de l’installation conçue par l’architecte et visible dans les Magazzini del Sale de la Biennale de Venise jusqu’au 21 novembre 2021.
Une interview de Hala Wardé à Venise menée par la journaliste Laure Adler pour son émission "l’Heure Bleue" est disponible en ligne sur le site de France Inter. L’architecte y évoque notamment les thèmes présents dans le pavillon de la Biennale.
Centrée autour des oliviers millénaires de Bchaaleh au Liban Nord, l’installation évoque aussi la tragédie de l’explosion du Port de Beyrouth en 2020. Le pavillon abrite des œuvres de Fouad ElKoury, Etel Adnan, Alain Fleischer et Paul Virilio, dont Hala Wardé a suivit l’enseignement à l’École Spéciale.
« Pourquoi ne pas penser les lieux par rapport à leur potentiel de vide plutôt que de plein ?
Comment lutter contre la peur du vide en architecture ?
Comment imaginer des formes qui génèrent des lieux de silence et de recueillement ?
Nous allons ancrer ce projet dans la nécessité du vide, et la vie qui peut l’habiter comme un silence. »
Hala Wardé
Hala Wardé vit et travaille à Paris au sein de l’agence qu’elle a fondé, HW Architecture. Elle a régulièrement collaboré avec l’architecte Jean Nouvel sur d’importants projets, notamment pour la construction du Louvre d’Abou Dabi aux Emirats Arabes Unis.
Le projet du duo étudiant de Master à l’ESA François Adelis et Hugo Schir figure dans la sélection des finalistes de la deuxième édition du concours Prima dont le palmarès a été rendu public le 19 mai dernier.
L’École Spéciale leur adresse toutes ses félicitations !
Concours Prima
Lancé pour la première fois en 2019, le concours de la Fondation Prima a attiré cette année 150 étudiants, 29 écoles et 6 Pays. Initiée par le Groupe CB, exploitant des carrières de Ferques à proximité de Calais, la Fondation Prima a pour objectif de constituer à terme un véritable parcours artistique composé de 20 à 25 micro-architectures utilisant la pierre, le béton et l’acier.
A chaque édition du concours, les œuvres lauréates viennent compléter la collection entamée en faisant l’objet d’une construction à taille réelle sur le site des Carrières du Boulonnais et ce à travers un processus pédagogique.
« Comme un éloge de la matière première, nous avons pensé une émergence sculptée et tendue entre la terre et le ciel. Un contraste entre des blocs, massifs, verticaux, lisses, et la légèreté d’une surface courbée. Cette surface, cintrée par la densité des monolithes, façonne le vide qui la surplombe.
Directement extrait des carrières de Hauteville, le calcaire marbrier est notre élément principal. Son aspect, sa texture et ses caractéristiques techniques nous ont guidés dans l’élaboration de ce projet. La découpe au diamant permet d’obtenir ces blocs lisses et massifs. Un travail de taille de la pierre sur la partie haute des blocs permet d’accueillir une plaque d’acier Corten. »
Comme mentionné dans un article du journal Le Monde publié le 9 avril dernier et intitulé "Le photographe Jean-Paul Goude doit démolir sa villa à Paris, achetée pour 2,2 millions d’euros", l’architecte Thomas Billard, diplômé ESA 1992, fondateur et associé de l’agence Lankry Architectes, sera en charge de la reconstruction de la villa Zilveli, édifice manifeste du modernisme des années 30.
Perchée sur la butte Bergeyre, dans le 19e arrondissement de Paris, et surplombant un mini-vignoble à flanc de colline, la villa Zilveli, au terme de 20 ans d’abandon et d’une année de diagnostic, s’avère finalement impossible à restaurer, du fait de sa structure défectueuse et endommagée.
Les études historiques, ainsi que l’état sanitaire et structurel, ont été menés par l’architecte du patrimoine et enseignante de l’École Spéciale Ursula Biuso. Une analyse détaillée de l’état de l’édifice est relatée sur le site web de son agence Atelier U3A .
La villa devra être détruite et rebâtie à l’identique, pour un prix équivalent à celui de l’achat, c’est-à-dire les 2,2 millions d’€ qu’elle a coûté à son acquéreur, le célèbre directeur artistique Jean-Paul Goude.
Construite sur pilotis, percée de larges bandeaux de fenêtres et dépouillée de toute moulure, cette villa de l’architecte autrichien Jean Welz datant de 1933 rassemble dans sa conception les préceptes élémentaires de l’architecture moderne alors établis à cette époque.
La démolition de la maison, préalable à sa reconstruction qui intègrera les nouvelles normes en vigueur, devrait avoir lieu cet été, ce qui laisse encore quelques beaux jours pour une promenade dans le quartier très intime qui l’accueille afin d’y entrevoir l’édifice d’origine.
Parution, aux éditions de L’Œil d’Or, de l’ouvrage : Représenter la Transformation ou comment saisir les espaces-temps habités
sous la direction de Stéphane Bonzani et d’Alain Guez
Stéphane Bonzani, architecte et philosophe, enseigne notamment à l’École Spéciale d’Architecture.
Avec la contribution de
Chiara Barattucci, Anna Barret, Céline Bodart, Philippe Bonnin, Stéphane Bonzani, Roberto D’Arienzo, Estelle Degouys, Clément-Noël Douady, Laurence Feveile, Paola Figueroa, Federica Gatta, Alain Guez, Elisavet Kiourtsoglou, Claire Lagesse, Annarita Lapenna, Margaret Manale, Sandra Parvu, Anne Philippe, Emmanuelle Roberties, Lisa Rolland, Marion Roussel, Mathias Rollot, Alice Sotgia, Chris Younès, Véronique Zamant, Piero Zanini, Ornella Zaza.
Photographies de
Adamo Maio
« Comment représenter et se représenter les transformations des territoires habités ? Quels regards et quels outils sont inventés pour le faire ? Et pourquoi ces modes de représentations prennent-ils tant d’importance aujourd’hui ? Ces questions traversent le présent ouvrage collectif auquel ont contribué des chercheurs issus de champs disciplinaires variés, comme l’architecture, l’urbanisme, l’anthropologie, la philosophie, la géographie, la sociologie,...
Les textes réunis dans cet ouvrage explorent l’hypothèse selon laquelle il est nécessaire de passer d’une approche statique des phénomènes urbains à une démarche et des méthodes plus aptes à penser les espaces de l’édifice, de la ville, du grand territoire, dans une logique de devenir caractérisée par des changements, des mutations, des bifurcations, mais aussi des cycles, des résurgences et des récurrences.
De Naples à Cali, de Berlin au Monténégro, de Rennes au Grand Paris en passant par Milan, les territoires en transformation se croisent, se répondent et forment une géographie mouvante jalonnée des images du photographe Adamo Maio. Ils sont appréhendés à travers des prismes variés : la danse, la cartographie, les restes urbains, le cinéma, le tourisme, l’hodologie,... »
Dans le cadre du partenariat d’échanges internationaux entre l’ESA et la Faculté d’Architecture de l’Université de Kyoto au Japon, l’expérience d’un workshop bilatéral pour la réalisation d’un pavillon de thé a été réitérée au semestre de Printemps 2023.
Suite à une première expérience, qui avait donné lieu, à l’Automne 2021, à la construction d’un pavillon de thé dans le jardin de l’École Spéciale, le workshop, qui s’est déroulé cette année en visio, a permis la réalisation d’un projet lauréat dans le Temple Ninna-ji à Kyoto.
20 étudiants ESA en L1/S2 encadrés par l’enseignant Frank Salama
10 étudiants FAUK encadrés par l’enseignant Thomas Daniell
mai-juin 2023 : co-conception par équipes franco-japonaises d’un pavillon de thé 19 juin 2023 : jury international pour le choix du pavillon août 2023 : construction du pavillon de thé par les étudiants japonais
A l’initiative de l’École Spéciale et de l’AAIIA (Association Architecte-Ingénieur Ingénieur-Architecte), les étudiants en bicursus AI et IA à l’ESA pourront assister lundi prochain à une rencontre avec des professionnels bicursus :
Lundi 18 septembre 2023 - 18h
Amphi Cinéma
4 professionnels des métiers d’ingénieur et architecte échangeront autour d’une table ronde et répondront aux questions des étudiants concernant leur parcours académique et leur professionnalisation.
Marine Collignon Fréquence Architecture, Associée fondatrice
Architecte et Ingénieur ESTP
Sartika Vitoux Artelia, Directrice du Développement
Architecte et Ingénieur ESTP
Seront présents pour représenter l’association AAIIA :
Léa Delebarre
Présidente AAIIA Artelia, Maîtrise d’œuvre résidentiel et projets mixtes
Architecte et Ingénieur ESTP
Adrien Paporello
Vice-Président AAIIA AIA Life Designers, Directeur d’agence
Architecte et Ingénieur ESTP
Workshop d’une semaine adressé aux étudiants de Master en S7, dans le cadre d’un partenariat avec l’Institut Paris Région (IPR).
4 territoires stratégiques retenus à l’Est du Grand Paris, tous tapissés d’un tissu pavillonnaire, chacun confronté à un contexte propre :
les équipements commerciaux > Rosny-sous-Bois
les infrastructures autoroutières > Noisy-le-Grand
les grands ensembles > Clichy-Montfermeil
la nature > Neuilly-sur-Marne
Mardi 03/03 : lancement du workshop
Introduction d’Alexandre Chemetoff, architecte, urbaniste et paysagiste
Intervention de Karim Ben Mariem, chercheur à l’Institut Paris Région
Mercredi 04/03 à Dimanche 08/03 : workshop
Travail sur place en équipes de 5
Lundi 09/03 : rendu du workshop
Dépôt au format PDF dans le Drive jusqu’à minuit
Mercredi 11/03 : clôture du workshop
jury et restitution critique par Alexandre Chemetoff,
en présence de l’équipe enseignante de Master
Données du workshop par Karim Ben Mariem
Introduction du workshop par Alexandre Chemetoff
Michel Garcin, architecte, spécialiste de la prévention des risques et enseignant de l’École Spéciale, était reçu en début d’année 2019 par l’équipe d’Agora Mag dans leur entretien vidéo "Security Book".
Il y a présenté son ouvrage "Construction et incendie", publié aux éditions CNPP, « qui milite pour que le risque incendie soit un élément maitrisé de la construction d’un bâtiment et non pas un simple ajout réglementaire obligé. Il évoque la révolution technologique provoquée par le BIM (Building information management) qui modélise la conception et la future maintenance d’un bâtiment. L’auteur analyse les avantages et inconvénients d’une réglementation anti-incendie très détaillée en France. »
Patrick Haas
Agora Mag est un magazine digital qui s’adresse à tous les acteurs s’intéressant de près ou de loin au domaine de la sécurité.
Michel Garcin enseigne à l’ESA la prévention Incendie en S5, assure l’accompagnement de projet-mémoire en S6 et donne des conférences sur la sécurité incendie en formation HMONP.
Du mardi 14 au lundi 20 mai 2024, The Center for the Less Good Idea - créé à Johannesburg en 2016 par les artistes William Kentridge et Bronwyn Lace - est en résidence à la Fondation Cartier pour une semaine de workshops, performances, concerts et rencontres avec une trentaine d’artistes d’Afrique du Sud, du Bénin, de Belgique et de France.
Un double programme est ainsi proposé tous les soirs de la résidence. Le détail des évènements est consultable sur le site web de la Fondation Cartier et téléchargeable ici.
Dans le cadre de ses conférences publiques, l’École Spéciale reçoit :
Éric Daniel-Lacombe
architecte, enseignant, chercheur
fondateur Bureau d’architecture EDL
Paris (75)
« L’urbanisme, la dernière-née des sciences humaines, s’est donnée pour tâche de maitriser le développement des villes en égard aux changements des sociétés situées dans un environnement naturel stable. Je veux dire par là que, par le passé, les mouvements de la nature n’étaient principalement liés qu’aux mouvements du soleil, de la lune et des planètes, ils étaient prévisibles. Le réchauffement de la planète, le changement climatique et les risques associés à une sixième extinction ont rendu l’avenir des hommes, et celui de la nature, imprévisibles. L’urbanisme doit donc changer profondément, en prenant en compte l’imprévisibilité elle-même. »
Eric Daniel-Lacombe
Diplômé et Docteur en architecture, titulaire d’un DEA Paysage Jardins Territoires, Eric Daniel-Lacombe a développé une expérience multiple de praticien-concepteur et constructeur, fondée sur 10 années d’évaluations critiques d’équipements destinés à divers aspects de la vie quotidienne.
Le bureau d’architecture EDL, dont l’expertise est axée sur les risques naturels, construit des bureaux, des équipements et des logements dans des territoires exposés au bruit, au vent, aux inondations et aux feux de forêt. Leur conception démontre qu’il ne suffit pas de protéger du risque, mais que les personnes qui y sont exposées puissent également pouvoir l’apprivoiser et y faire front.
École Spéciale d’Architecture
254 Boulevard Raspail, 75014 Paris
Entrée libre dans la limite des places disponibles
Retransmission live sur esa-paris.fr
La promotion A24 des étudiants de Cycle Découverte ont démarré leur formation propédeutique par un workshop de lancement de 3 jours, du 2 au 4 octobre, les amenant à investir les locaux de l’École Spéciale et à se familiariser avec l’établissement.
Workshop introductif Signalétique hypothétique
encadré par Johnny Boone, Michal Karol et Fulvia Di Pietrantonio
Fissure
Helena Chambost
Simon Desmarre
Charlotte Ducourant
Mahault Gueudré
Iwen Sharara
Fluidité
Hermine Koutouan
Malik Lemseffer
Badr Tlemçani
SOS Fantômes
Ferdinand De Dampierre
Rafael Guidicelli
Agathe Pradel
Alex Lécuiller, enseignante en arts à l’ESA, expose au Consulat Général de France de New-York à partir du jeudi 17 février dans le cadre d’Occupy Art Project.
Occupy Art Project, en réponse immédiate à la crise de 2020, propose initialement d’occuper les espaces administratifs du Consulat Général de Grèce à New York, dans le but d’ouvrir un dialogue entre les artistes et le personnel de l’institution.
En 2022, le projet de recherche et d’exposition est relancé pour une 3ème édition et s’étend au Consulat Général de France à New-York : Occupy #3 - Networks
Workshop bois / François Auger Penser, concevoir, fabriquer, construire
domaine d’études Réutiliser, Cycle Master
organisé par Ursula Biuso, enseignante référente
du 13 au 18 mai 2024
Dans le cadre des enseignements de Master à l’ESA, François Auger a été invité à animer un workshop adressé aux étudiants de M1/S1 et M1/S2 pour la construction d’une petite structure en bois dans la cour de l’École Spéciale.
François Auger est Architecte du Patrimoine, formateur bois, compagnon charpentier et meilleur ouvrier de France. Avant tout un grand expert du bois, il a été chargé de la reconstruction et du montage de la charpente et de la flèche de la cathédrale Notre-Dame de Paris.
L’exposition "Le Mobilier d’architectes, 1960-2020" qui se tient à la Cité de l’Architecture & du Patrimoine du mercredi 29 mai au lundi 30 septembre 2019 rassemble 60 ans de créations mobilières à travers 300 pièces des plus grands noms de l’architecture déployées dans l’ensemble des galeries, des collections permanentes et de la bibliothèque de l’institution.
"À travers les créations mobilières des plus grands noms de l’architecture de ces 60 dernières années, l’exposition propose de découvrir comment les architectes s’inscrivent dans les arts décoratifs, par le design de meubles, objets et luminaires d’architectes."
La table basse "Reconvexo", dessinée par l’architecte DESA Marco Lavit Nicora et éditée en 2017 par la galerie Nilufar de Milan, compte parmi les pièces exposées.
Marco a fondé l’Atelier Lavit en 2014 et enseigne également le projet d’architecture à l’ESA depuis 2018.
Lancé en janvier 2018, le concours vise à améliorer l’expérience urbaine sur le site étendu du célèbre monument de la Tour Eiffel, se déployant sur une surface de 54 ha de l’esplanade du Trocadéro à l’École Militaire, et comportant de nombreux espaces paysagers.
Le projet, dont les travaux commenceront fin 2020, sera livré en 2023, anticipant ainsi la forte fréquentation attendue lors des Jeux Olympiques de 2024.
"Le challenge, en tant qu’architectes de ce projet unique, était de réussir à établir une harmonie étroite entre Architecture et Paysage dans un site qui s’exprime par lui-même. Disparaître, face à la symbolique du lieu, tout en assurant l’ensemble des fonctionnalités attendues. Cette volonté d’un accord magique est aussi celle d’un lien fort entre les membres d’une équipe soudée, animée d’un désir commun d’amélioration de ce site Parisien emblématique." Chartier-Corbasson Architectes
Thomas Corbasson, fondateur-associé de l’agence Chartier-Corbasson Architectes et Tae-Hoon Yoon, fondateur de l’agence SATHY sont tous deux enseignants de projet d’architecture en Master à l’École Spéciale.
Par arrêté du 28 mai 2019, les Ministères de la Culture et de l’Enseignement Supérieur ont à nouveau confirmé la reconnaissance des diplômes de l’ESA Grade 1 (Licence) et Grade 2 (Master) comme équivalents aux diplômes d’État, et ce pour une durée de 5 ans jusqu’en 2024.
Le programme pédagogique de l’École Spéciale est régulièrement évalué par le HCERES (Haut Conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur) et validé par le MESRI (Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation). La première reconnaissance officielle par l’État du titre d’architecte délivré par l’ESA date de 1934.
L’Orient-Express Hôtel, figure parmi 2 autres projets - les Terrains d’Aventure et le Centre Georges Pompidou - dans l’introduction de l’exposition "Inservitude" qui se tient du 19 juin au 3 novembre 2019 au centre d’architecture Arc en Rêve à Bordeaux.
Ces 3 premiers projets, qui convoquent respectivement les univers du fou, de l’enfant et de l’artiste, sont les 3 clés de lecture des 40 autres architectures que constitue l’exposition "Inservitude" et qui ont pris place dans l’histoire d’Arc en Rêve, en résistance aux idées de certitude, de totalité, d’homogénéité et comme promesse d’ouverture.
« Et si l’architecture, discipline de la contrainte, ne cessait de s’inventer dans l’indiscipline des utopies créatrices, des auteurs et des usages ? »
Equipement de logement et de restauration pour des stagiaires psychothérapeutes datant de 1982, l’Orient-Express Hôtel se situe à proximité de Blois (41) et s’inscrit dans un plus vaste projet d’extension de la clinique psychiatrique de la Chesnaie, entamé en 1971 sous l’intervention de l’architecte Chilpéric de Boiscuillé.
Directeur de l’École Spéciale d’Architecture de 1982 à 1988 et fondateur de l’École nationale supérieure de la nature et du paysage à Blois en 1993, Chilpéric de Boiscuillé enseigne aujourd’hui le paysage en cycle de Licence à l’ESA.
"Inservitude" est une nouvelle occasion de célébrer cette architecture singulière et de rappeler le contexte original et innovant dans lequel elle a été conçue il y a de cela presque 40 ans :
Le chantier des nouveaux équipements de la Chesnaie sera conduit par Chilpéric de Boiscuillé à condition que ses élèves en architecture puissent participer au projet, et une antenne pédagogique de l’ESA sera donc installée sur place à cet effet. François Bouvard, actuel directeur de l’École Spéciale, participera également à la conception de l’Orient-Express Hôtel. Quant aux pensionnaires de la clinique, ils seront eux aussi associés au chantier, dont les bienfaits thérapeutiques ont été constatés.
6 wagons de l’Orient-Express, datant de 1928, ont été réutilisés dans cette architecture s’organisant autour de 3 ailes.
En somme, l’Orient-Express Hôtel, par son dessin et sa mise en œuvre aux parfums d’utopie, répondait déjà aux grandes problématiques sociétales et environnementales auxquelles la profession est aujourd’hui confrontée quotidiennement.
Les bâtiments de la Chesnaie témoignent d’un mouvement d’auto-construction en accord avec un programme thérapeutique. Cette création collective a bénéficié à ce titre en 2006 d’une inscription à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques.
Fondé en 2021 par des étudiants en 1ère année de Licence, l’ESAC, ESA Automobile Club, est la dernière née des associations de l’École Spéciale et a pour but de réunir les étudiants en architecture partageant une passion commune pour le sport automobile.
L’association participe à l’évènement majeur annuel de la course des 24 Heures Karting ESSEC, plus grand championnat de karting étudiant en France.
L’ESAC est jeune mais porte déjà de nombreux projets parmi lesquels l’organisation d’un Grand Prix de karting et la participation au 4L Trophy. Afin de les concrétiser, l’association a besoin d’étudiants motivés et fièrement passionnés d’automobile !
Rejoignez l’association dès le semestre prochain en prenant contact via la messagerie de sa page Instagram ou en envoyant directement un email à son président Octave Bourgeois.
Elle-même association, l’École Spéciale compte plus de 8 associations satellites gérées par des étudiants qui animent la vie de l’établissement et contribuent à son rayonnement. Découvrez-les toutes dans l’onglet Associations et rejoignez, postulez, adhérez à celle qui vous correspond !
Dans le cadre de la recherche-projet de diplôme de licence, les étudiants de semestre 6 de l’École Spéciale étaient accueillis une semaine, du 16 au 20 septembre, dans les locaux de l’école d’architecture de l’université partenaire IE University, à Ségovie, en Espagne.
Cette destination fait suite à celles de Prague (Tchéquie) au printemps 2019, Cagliari (Italie) en 2017, Delft (Pays-Bas) en 2016 et Coimbra (Portugal) en 2015.
Les étudiants de l’ESA ont notamment pu, lors de leur séjour, visiter la ville de Ségovie, assister à des conférences à l’IE University et débuter leur travail de recherche sur l’un des 4 sites de projets proposés.
Les Archives de Paris et le Comité d’histoire de la Ville de Paris s’associent pour proposer un cycle de conférences sur L’École à Paris.
Dans le cadre de la première saison de ce cycle de conférences intitulée "Les écoles dans la ville" et qui se déroulera d’octobre à décembre 2019, Marc Le Cœur, historien d’art et d’architecture, et enseignant en cycle de Licence à l’École Spéciale, interviendra le jeudi 7 novembre à 17h pour une conférence sur le thème :
Les lycées parisiens, un patrimoine foisonnant et éclectique
Infos pratiques :
Cycle de conférences les jeudis, de 17h à 18h30
Archives de Paris, 18 boulevard Sérurier, 75019 Paris
Entrée libre dans la limite des disponibles
L’École Spéciale a le regret de faire part du décès de Pierre Judde, qui enseigna la modélisation 3D à l’ESA de 2011 à 2021.
Architecte DPLG et expert BIM Archicad, Pierre était le pape du célèbre logiciel d’architecture. Il en connaissait toutes les versions et les rouages, il répondait à toutes les questions dans les forums dédiés.
Grand marin des eaux bretonnes, au large de l’île de Groix, Pierre ne voguait que sur de prestigieux voiliers Swan.
Pierre, merci pour ton enseignement, nous te souhaitons un beau voyage.
A l’issu d’un partenariat entre l’École Spéciale d’Architecture et la Ville de Montfermeil, les étudiants en architecture de premier semestre de Master ont participé à un workshop de 2 semaines en immersion sur le territoire de la commune située dans le département de Seine – Saint-Denis et dont le périmètre fait leur objet d’étude de ce semestre d’Automne 2020.
Le workshop était l’occasion de développer un réflexion collective - 14 équipes de 4 à 5 étudiants – sur les enjeux urbains et les points d’intervention qui ont été présentés par Madame Binard, responsable du développement urbain de la Ville de Montfermeil.
Les étudiants ont pu bénéficier des locaux communaux mis à disposition pour des tables rondes et des séances de travail. Les jurys d’octobre et de décembre se feront aussi sur place et en présence du Maire de la ville.
Encadrement pédagogique : Boris Bastianelli, Antonio Lazo, José Luis Fuentes, Marc Dumont, Régis Guignard
Restitution du workshop le vendredi 18/09, au Domaine Formigé
Restitution du workshop le vendredi 18/09, au Domaine Formigé
Restitution du workshop le vendredi 18/09, au Domaine Formigé
Parution, aux éditions MétisPresses, de l’ouvrage : L’Archaïque et ses possibles Architecture et Philosophie
sous la direction de Stéphane Bonzani
Stéphane Bonzani est architecte, docteur en philosophie, chercheur au Laboratoire GERPHAU et membre associé du Laboratoire Ressources. Il enseigne notamment à l’École Spéciale d’Architecture et à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Clermont-Ferrand.
Avec les contributions de
Marc Barani, Jean-Luc Bayard, Manuel Bello-Marcano, Céline Bonicco-Donato, Xavier Bonnaud, Stéphane Bonzani, Cyrine Bouajila, Marc Brabant, Julien Lafontaine Carboni, Julie Cattant, Eric de Thoisy, Pierre Dufour, Marc-Antoine Durand, François Guéry, Tewfik Hammoudi, Michael Jasper, Elisavet Kiourtsoglou, Fanny Léglise, Jacques Lucan, Halimatou Mama Awal, Christel Marchiaro, Juhani Pallasmaa, Roberto Pasini, Philippe Potié, Guillaume Rangheard, Amanda Reeser Lawrence, Esteban Restrepo Restrepo, Chiara Roma, Anne Roqueplo, Xavier Ros Majó, Eireen Schreurs, Aleksey Sevastyanov, Simon Teyssou, Mina Tsarouchi, David Vanderburgh, Xavier Van Rooyen, Marcus Weisen et Chris Younès.
« Celui qui observe la production architecturale contemporaine ne peut manquer de constater une résurgence de l’archaïque. Que ce soit dans les formes adoptées, les procédés constructifs et les matériaux utilisés ou les processus mis en œuvre, tout se passe comme si derrière l’épuisement des lumières du présent et du progrès technologique se profilait une autre voie, plongeant dans l’immémorial.
Pour autant, cet archaïque contemporain n’est pas un retour nostalgique au passé, mais correspond plutôt à un recentrement sur l’essentiel. Loin d’être simple, cet essentiel est traversé de puissantes et irréductibles tensions. Décrypter cette tendance revient ici à sonder notre culture de l’édifier, à en ausculter les fondements, à y déceler les paradoxes profonds.
Autour de 6 grandes thématiques qui forment les chapitres de cet ouvrage — Installations, Inventions, Archétypes, Corps et affects, Déplacements, Expériences de pensée — ce sont donc 6 débats qui sont ouverts. Architectes, philosophes, historiens, chercheurs nous aident à mieux comprendre les enjeux d’un moment théorique important de la question architecturale et d’en saisir les possibles. »
Que veut - encore - dire inventer pour un architecte aujourd’hui dans le paysage troublé de l’Anthropocène ? Et cette invention en architecture, si elle existe, en quoi se distingue-t-elle d’autres modes inventifs ?
Alors que la crise de l’habitabilité du monde est patente, la notion d’invention, commune à la philosophie et à l’architecture, se voit actuellement réinterrogée selon d’autres coordonnées. La nouveauté que l’on attend de toute invention — et il nous faut bien, peut-être plus encore aujourd’hui, inventer, créer, imaginer pour ré-habiter — ne peut plus, sauf à produire de nouvelles dévastations, s’opérer sur la base d’une destruction, d’une invisibilisation, d’une simplification.
Mais comment rouvrir le sens du geste inventif autrement que l’a fait le "front de modernisation" ? La modernisation, en effet, a capté le sens de l’invention, lui assignant une orientation et l’associant à un mouvement d’arrachement, de rupture, ne pouvant opérer que dans la violence condamnant tout héritage : héritages physique et culturel, expériences vécues, manières communes de pensée. Le sens du geste inventif s’est constitué non seulement comme puissance denfaire apparaître du nouveau, mais aussi, corrélativement, comme puissance de dévaluer l’existant, lui faisant perdre son importance et sa résistance intrinsèque, pour pouvoir ensuite lui substituer d’autres réalités, d’autres objets et d’autres histoires.
Partons d’une hypothèse : l’habitabilité du monde, qu’il s’agit pourtant d’inventer, ne dépend pas de nous, ou si elle en dépend, c’est sur un autre mode que celui qui consiste à la produire de toute pièce…
Dans le cadre de ses conférences publiques, l’École Spéciale reçoit :
Iyas Shahin et Wesam Al Asali
architectes, enseignants, chercheurs
fondateurs IW Lab
Syrie / Espagne
IWLab est un laboratoire multidisciplinaire spécialisé dans la recherche, l’enseignement et la pratique d’une architecture locale.
Fondé en 2009 par Iyas Shahin et Wesam Al Asali, le laboratoire se consacre à diverses activités, notamment à des ateliers d’architecture pour enfants, à la sensibilisation à l’environnement bâti auprès des populations locales, à la mise en œuvre de techniques de construction traditionnelles et à la conduite de recherches culturelles en architecture vernaculaire.
Le laboratoire collabore avec des étudiants et jeunes diplômés d’universités basées en Syrie et en Espagne dans le but d’alimenter un réseau de membres aux compétences interdisciplinaires variées.
IW Lab cherche avant tout à créer un espace de la pensée critique, une plateforme qui, en utilisant des outils issus de l’art et de l’éducation, puisse ouvrir des discussions portant sur les villes historiques et contemporaines de Syrie et du Moyen-Orient. En explorant les complexités des environnements bâtis qui l’entourent, que ce soit en milieu urbain ou rural, IW Lab espère favoriser une meilleure compréhension et une valorisation de ces terres d’habitats millénaires.
École Spéciale d’Architecture
254 Boulevard Raspail, 75014 Paris
Entrée libre dans la limite des places disponibles
Retransmission live sur esa-paris.fr
Conférence en anglais
Les vestiges du réservoir antique de la Piscina Mirabilis dans la baie de Naples... La forteresse désaffectée de l’île de Mamula au Monténégro... L’ancienne base militaire de Yongsan au cœur de la ville de Séoul...
Des sites d’exception, au sein desquels sont redécouvertes des qualités mémorielles et culturelles ancestrales, accueillent les travaux étudiants sélectionnés pour le Prix du Meilleur Diplôme de Printemps 2021.
Suite à l’audition des candidats au Prix dont la soutenance s’est déroulée le 20 octobre 2021, le jury a distingué à l’unanimité 2 lauréats ex aequo :
Melbourne, Séoul, Babylone, Venise, Marseille, Le Havre,…
Malgré le confinement strict du semestre dernier, les étudiants sélectionnés pour le Prix du Meilleur Diplôme de Printemps 2020 nous font voyager dans le monde entier à travers leurs projets et nous proposent de nouveaux imaginaires.
Découvrez un grand cru :
la sélection confinée du Prix du Meilleur Diplôme P20 est maintenant consultable en ligne à l’issue du palmarès publié le 25/11/20 et après report des auditions dû à la crise sanitaire.
Le jury a distingué à l’unanimité 2 lauréats ex aequo :
Parcourez l’ensemble du palmarès et des projets sélectionnés.
Suivez la promotion de la sélection sur la page Instagram de l’ESA.
Parution, aux Éditions des Cendres, de l’ouvrage : Le siècle de Labrouste un élève, un ami, un maître
sous la direction de Jean-Philippe Garric et Marc Le Cœur
Historien de l’art et spécialiste de l’architecture du 19e siècle, Marc Le Cœur enseigne à l’École Spéciale d’Architecture depuis 2013. Il a également enseigné à l’Université Paris 1 et a été chercheur au département des Estampes et de la Photographie de la Bibliothèque Nationale de France.
Avec les contributions de
Corinne Bélier, Martin Bressani, Hervé Doucet, Fabienne Doulat, Jean-Philippe Garric, Ralph Ghoche, Marie-Agnès Gilot, Marc Grignon, Guy Lambert, Marc Le Cœur, Sigrid de Jong, Natacha Lubtchansky, Caroline Soppelsa et Estelle Thibault.
« Auteur de deux réalisations magistrales, la bibliothèque Sainte-Geneviève et la Bibliothèque nationale, Henri Labrouste (1801-1875) présente à la fois l’image d’un enfant prodige du système – pensionnaire de la villa Médicis, chef d’atelier, puis membre de l’Institut – et celle d’un artiste en marge, introverti et indocile.
Si l’historiographie a parfois souligné leur portée novatrice, notamment dans l’emploi qu’il fit du métal, sa démarche et son œuvre s’enracinent pourtant dans son siècle, que l’architecte semble avoir traversé en trois temps : à l’École, puis à Rome, il est d’abord Labrouste jeune, au mitan de son parcours, il gagne un prénom, orthographié parfois "Henry", enfin, dans ses dernières années, son nom seul suffit à le désigner.
Ce livre reflète ces trois grandes séquences, qui impliquent aussi trois générations successives : celle de ses maîtres, architectes d’un autre siècle qui, de Charles Percier à Antoine Laurent Thomas Vaudoyer, portèrent l’architecture Beaux-Arts sur les fonts baptismaux, celle de ses condisciples et de ses compagnons, souvent qualifiée de "génération romantique", celle, enfin, de ses nombreux élèves et de ses enfants, qui connaîtront les développements du béton armé et les prémices des mouvements modernes. De sorte que, des années 1780, où se dessine la gloire de ses aînés, jusqu’à la fin des années 1920, où sa fille publie ses "souvenirs" et parachève sa légende, les essais réunis ici inscrivent l’architecte dans un très long 19e siècle, mais aussi dans un paradoxe. Labrouste, considéré à juste titre comme l’un des enfants les plus audacieux des Beaux-Arts, y apparaît moins comme une figure singulière que comme le fil conducteur d’une histoire qui lie les derniers feux de l’Académie royale d’architecture aux élans de l’entre-deux-guerres. »
La sélection des travaux étudiants du semestre d’Automne 2020 est en ligne !
Cette sélection, qui fait office de portes ouvertes et d’exposition en ligne, est consultable dans l’onglet Travaux d’Atelier.
Observatoires des étoiles, promenades cosmiques, jardins flottants, serres pédagogiques, fermes expérimentales, bibliothèques éphémères... l’imaginaire étudiant est intact et reste tourné vers l’avenir, dans l’esprit d’innovation de l’École Spéciale.
Suivez cet hiver la promotion de la sélection via la page Instagram de l’ESA.
Fabienne Bulle, architecte et enseignante de l’ESA, lauréate œuvre originale Prix ARVHA - Femmes Architectes 2019, sera présente au colloque européen dans le cadre du projet Erasmus + Yes We Plan !
avec le support du programme européen Erasmus +
et la participation de la Région Ile-de-France, de la Ville de Saint-Denis et de l’Association pour la Recherche sur la Ville et l’HAbitat (ARVHA)
10H00 : Claudia Mattogno, professeur à la Sapienza à Rome, architecte et urbaniste, pour une introduction à la place des femmes en Europe et dans le monde
Les femmes architectes en Europe
10H20 : Angela Brady, ex-présidente du RIBA et fondatrice du réseau Women in Architecture au Royaume-Uni
10H40 : Bettina Dreier Fiala, qui présentera le projet Yes We Plan ! dans le cadre du programme Erasmus + sur la place des femmes dans l’architecture en Europe
en présentiel
10H50 : Introduction - les femmes dirigeantes, ou en est-on ? Lady Ngo Mang Epesse, présidente du jury du prix Simone Veil de la République Française et chercheur en droit des femmes
11H00 : Elizabeth Gossart et la place des femmes architectes en France, enquête conduite par l’ordre national des architectes CNOA Archiscopie
11H15 : Le prix des femmes architectes en France
Présentation du prix femme architecte - objectifs par Catherine Guyot, Présidente de Women in architecture France et secrétaire générale de l’ARVHA
11H30 : présentation de l’enquête conduite par l’ARVHA dans le cadre d’Erasmus + projet Yes We Plan ! par Istelianna Atanassova, présidente du groupe WIA au sein de L’UIA
12H00 : Inauguration de l’exposition des femmes architectes lauréates du prix de 2013 à 2020
cocktail / déjeuner
JEUDI 27 MAI 2021 - APRÈS-MIDI
14H00 : Recherche identitaire, de l’architecture au territoire Dominique Jakob, lauréate femme architecte 2019 Nathalie Reignier Kagan, mention spéciale prix femme architecte 2015 Véronique Joffre, lauréate femme architecte 2016 OS !HOM, lauréate jeune femme architecte 2020
15H30 : Débat
16H00 : Intégrer le vivant, l’architecture & la question du milieu Anna Heringer, lauréate prix international 2020 (vidéotransmission) Véronique Descharrières, lauréate œuvre originale 2015 Florence Lipsky, lauréate prix femme architecte 2020 Fabienne Bulle, lauréate œuvre originale 2019
17H00 : Débat
VENDREDI 28 MAI 2021 - MATIN
09H30 : Équiper la ville, quelle évolution de la mixité et de la fabrique de la ville ? Benedetta Tagliabue, lauréate prix international 2020 (vidéotransmission) Cathrin Trebeljahr, lauréate œuvre originale 2020 Ingrid Taillandier, nominée prix femme architecte 2016 Sophie Berthelier, lauréate Prix femme architecte 2017
10H30 : Débat
11H30 : Espèces d’espaces, hommage à Georges Perec Marie Perin Tica, lauréate Jeune femme architecte 2019 Cécile Mescam, lauréate Prix œuvre originale 2017 Des Clics et des Calques, lauréates prix jeune femme architecte 2013
12H30 : Débat
déjeuner
VENDREDI 28 MAI 2021 - APRÈS-MIDI
14H30 : Quels nouveaux usages, pour quelles nouvelles formes d’habiter ? Sophie Denissof, mention spéciale œuvre originale 2020 Marie Perin, lauréate jeune femme architecte 2019 Sophie Berthelier, lauréate Prix femme architecte 2017
16H30 : Débat
17H00 : Créer du lien social, dynamique de participation des habitants Nicole Concordet, lauréate prix femme architecte 2018 Marie Blanckaert, Mention spéciale jeune femme architecte 2017
18H30 : Débat et Conclusion
Marlène Ghorayeb, enseignante de l’École Spéciale, co-organise avec Elissa Al Saad et Joséphine Bastard un séminaire "Lieux et Enjeux" du CRH-LAVUE, dans le cadre de la recherche HAPERIS, Recherche pilote sur la participation et la prise en compte des futurs locataires et du voisinage.
Dans le cadre du projet HAPERIS, Handicap psychique et habitat (Recherche interventionnelle pilote sur la prise en compte des futurs locataires et du voisinage), ce séminaire propose d’interroger les dispositifs inclusifs dans des projets d’habitat ordinaire pour des personnes en situation en handicap psychique. L’habitat inclusif, désormais présenté comme une forme d’habitat capable de s’adapter aux besoins et singularités de ses usagers, peut-il faciliter l’accès et le maintien dans le logement ? L’organisation spatiale et sociale de l’habitat inclusif rend-elle possible son appropriation par l’usager ? La stabilisation dans un logement permet-elle à son tour la mise en place de dynamiques sociales ?
Nous examinerons le concept d’inclusion pour les personnes en situation de handicap psychique. La construction de cette notion implique la prise en compte de l’environnement humain, les dynamiques sociales et les facteurs environnementaux dans la prise en charge de ce qui est maintenant considéré comme une situation. Cette situation, de vulnérabilité, implique le besoin d’un soutien à la vie sociale et quotidienne.
Le séminaire abordera la mise en place de ces mécanismes d’inclusion à différentes échelles, du logement à l’environnement urbain. Quels dispositifs peuvent être mis en place, de l’environnement physique à l’environnement humain, pour stimuler l’inclusion, de la quête d’autonomie au développement du bien-être ? Les spécificités liées à l’habitat des personnes en situation de handicap psychique seront discutées via l’architecture et les sciences humaines : les ambiances, la fluctuation des parcours ou la sécurité d’une part ; le rôle de l’entourage, des acteurs du quotidien et des professionnels d’autre part. Le rôle de l’action publique sera finalement abordé pour questionner les limites de ces dispositifs.
14H30 - Introduction : Marlène Ghorayeb et Alain Leplège
14h45 - Elissa Al Saad et Aurore Poirier : Les échelles de l’inclusion dans la recherche HAPERIS
15H10 - Marcel Calvez : Les voisinages et la diversité de l’inclusion
15H40 - Anne Quintin : La fabrique de l’autonomie à partir du logement
16H10 - Pause
16H25 - Gaston Tolila : L’habitat comme lieu transitionnel entre l’hôpital psychiatrique et la ville (un exemple à Sainte-Anne)
Répercussion directe de la crise sanitaire, la question du soin s’est imposée comme un grand sujet de réflexion contemporain au fil des confinements qui ont rythmé ces 12 derniers mois.
Elle s’installe également au cœur des problématiques qui animent la production architecturale des étudiants sélectionnés pour le Prix du Meilleur Diplôme d’Automne 2020 à l’ESA.
Lieux d’épanouissement de l’être par la communauté, par la culture, par l’agriculture et par le grand paysage, les projets sélectionnés proposent de nouvelles pistes thérapeutiques où le bien-être est défini comme fondement de la création architecturale.
Après report des auditions dû à la crise sanitaire, le palmarès est rendu public :
Le jury a distingué à l’unanimité 1 lauréat :
Al-’Ula Sur les traces nabatéennes Ameer Golamnobee
Suivez la promotion de la Sélection en ligne via la page Instagram de l’ESA.
Après avoir débuté en 2016 un cursus en architecture au sein de la Formation Continue de l’École Spéciale, Emmanuelle Assier obtient son diplôme d’architecte DESA en décembre 2020 avec Mention Spéciale.
L’École Spéciale félicite sa courageuse reconversion ainsi que celle de ses camarades de la Formation.
La Formation Continue de l’ESA propose un cursus en architecture sur 4 années ou par équivalence, avec une rentrée par an en septembre. Toutes les informations sur la Formation et ses admissions sont disponibles en ligne.
Invitée par le Studio Belem pour contribuer à l’exposition Aula Modula présentée à la Galerie Archilib, L’ESA présente Zone Critique, une édition numérique et des maquettes qui rassemblent les énoncés et les travaux réalisés en mars et avril 2021 par les étudiants des ateliers d’architecture Pierre-Jean Le Maitre et Marc Vaye en Licence 2 / Semestre 1.
AULA MODULA
Il y a un an, le virus s’est infiltré dans nos villes et notre intimité. Il nous a imposé une nouvelle manière de vivre, seuls ou à quelques-uns, entre 4 murs. Les familles, les couples, les colocataires se sont organisés au sein de leur foyer, en improvisant temporairement des sous-espaces au sein d’un même espace. Les pièces à vivre se sont transformées en suivant de nouvelles temporalités. Les balcons sont devenus une ouverture sur le monde. Et il semble que ces phénomènes, malgré le fait qu’ils soient une réponse improvisée face à l’urgence de la situation, inspirent de nouveaux modèles d’habitat.
Initiée par le Studio Belem (Edouard Bettencourt / ENSAPB et Malik Lemseffer / ESA), et en collaboration avec le collectif de jardiniers urbains Merci Raymond, l’exposition Aula Modula présente les travaux et réflexions d’une jeune génération autour du logement de demain. Cet évènement est également l’occasion de fédérer penseurs et experts pour imaginer ensemble les nouveaux enjeux de nos villes contemporaines.
ZONE CRITIQUE
Mixité, Evolutivité, Réversibilité, Productivité, les thèmes traités par le Studio Belem, sont aussi les fondamentaux transmis dans les studios transversaux de l’École Spéciale. Il y avait donc une concordance naturelle qui, dans ce cadre, devient complicité.
A l’ESA, la transversalité désigne la convergence ou les regards croisés des disciplines autour des recherches-projets d’architecture. Désenclavement, relations, synergies sont les maîtres mots de cette pédagogie inclusive.
Durant ces 2 mois, dans une démarche atypique, l’atelier d’architecture a focalisé son attention sur le thème de l’habiter contemporain : cohabiter, coworking, télétravail. Une démarche générique, hors sol mais incluant l’orientation du dispositif étudié ainsi qu’une trame modulaire de 3,60 m.
En parallèle, l’atelier construction explorait sur la base du bois comme matériaux structurel le comportement de cette carcasse des possibles. De même, les ateliers urbain et arts exploraient ce qui allait devenir le site d’implantation de ce dispositif générique, la ville d’Ivry-sur-Seine. Arpentage sensible et raisonné, analyse historique et transcriptions graphiques du milieu. A la suite, les recherches-projets ont été situées dans l’opération municipale Agrocité.
Licence 2 / Semestre 1
ateliers d’architecture : Pierre-Jean Le Maitre, Marc Vaye
Infos Pratiques :
Galerie Archilib
49 Boulevard de La Villette
75010 Paris
Vernissage le jeudi 3 juin 2021 de 17H30 à 21H00
Entrée libre du jeudi 3 juin au mercredi 30 juin 2021
du lundi au vendredi de 9H30 à 18H00
Le bâtiment principal de l’École Spéciale d’Architecture fait l’objet, depuis cet été, de travaux de restauration sur ses 3 façades extérieures (façade principale donnant sur le Boulevard Raspail et façades latérales).
L’édifice, construit en 1904 pour accueillir les locaux de l’École, d’après les plans de son fondateur Emile Trélat, revêt un intérêt architectural certain en raison des procédés utilisés pour sa construction (pierre, moellons enduits, ciment armé…) et de son style volontairement austère développé dans un souci de sincérité face à l’enseignement.
Façade principale de l’École Spéciale d’Architecture au début du XXe siècle
Médaillon ornant la façade principale de l’École Spéciale d’Architecture (avant ravalement)
En concertation avec la Direction de l’ESA, Les travaux ont été pris en charge par la Ville de Paris qui est propriétaire de la parcelle sur laquelle est installée l’École.
Le démontage des échafaudages est maintenant entamé afin de permettre la livraison des façades restaurées dans le courant du mois d’octobre.
A la suite de cette première phase, une seconde étape, qui se déroulera l’hiver prochain, sera celle de la restauration des 3 façades sur cour qui encadrent la verrière de l’édifice.
En parallèle des restaurations extérieures, des travaux ont été menés à l’inter-semestre à l’intérieur des locaux afin d’améliorer le confort des étudiants et les conditions d’enseignement (peinture, chauffage, correction acoustique et sonorisation des amphis, rénovation des sols et des plafonds, équipement de vidéoprojecteurs dans toutes les salles).
L’École Spéciale a le regret de faire part du décès, survenu le vendredi 13 août, de Philippe Guillemet, professeur d’art à l’ESA de 1978 à 2015.
Diplômé des Beaux-Arts d’Anger en 1973, Philippe Guillemet exerçait comme sculpteur, il a notamment créé le Trophée en bronze des Victoires de la Musique qui ont été remis pendant plus de 20 ans aux nominés.
Il a animé pendant 25 ans, en partenariat avec Marc Vaye, ESA Productions, une association de conception, production et mise en scène d’expositions et de catalogues dédiés à l’architecture. Pour mémoire ESA Productions a, avec l’aide des étudiants, promus entre autres les pensées et les travaux de Christian de Portzamparc, Shin Takamatsu, Luis Barragan, Tadao Ando, Roland Castro & Sophie Denissoff, Fabienne Bulle,…
Philippe Guillemet était très apprécié comme professeur d’histoire de l’art et comme plasticien. Les étudiants étaient très nombreux à le choisir comme directeur de diplôme.
Il était identifié parmi les enseignants de l’ESA comme une personnalité généreuse dotée d’une grande hauteur de vue.
Nous perdons un être cher qui a contribué pendant 37 ans au rayonnement de l’ESA dont il a été membre du Conseil d’Administration pendant un temps.
La cérémonie des obsèques aura lieu le lundi 23 août à 13H30 au crématorium du Père Lachaise.
Merci Philippe pour tout ce que tu nous as offert…
Les travaux et œuvres de Philippe Guillemet sont consultables sur son site internet.
Dans la continuité du partenariat initié en 2015 entre l’ESA et l’ESTP, marquant la création des bicursus AI (Architecte-Ingénieur) et IA (Ingénieur-Architecte), les 2 grandes écoles ont ouvert à l’automne 2020 les portes d’une nouvelle formation permettant l’obtention d’un double diplôme d’architecte-ingénieur.
Enseignée au sein d’un unique site, sur le campus de l’ESTP à Troyes, la formation ARC a pour vocation de redéfinir les éléments fondamentaux de la construction de demain.
Unissant leurs traditions pédagogiques séculaires, les 2 écoles ont établi conjointement une pédagogie innovante, dynamique et adaptée aux enjeux du monde contemporain. Celle-ci se structure suivant un rythme spécifique de séquences-projets selon le niveau d’étude. L’ensemble des connaissances imparties aux différentes disciplines enseignées sont fédérées dans la perspective de travaux pratiques expérimentaux. Ainsi, l’architecture et l’ingénierie se trouvent systématiquement engagés en fonction des exigences dynamiques que rencontre l’étudiant dans son travail d’exploration du projet : la pratique convoque la connaissance ; la connaissance conforte la pratique.
Les admissions à la formation ont lieu une fois par an, à partir du mois de janvier, via la plateforme Parcoursup.
Plus d’informations sur la formation disponibles en ligne sur le site web de l’ESTP.
Exemples de travaux étudiants de la promotion pilote 2020/21
A l’occasion de la Nuit Blanche 2021, la Maison de l’Architecture Ile-de-France propose une installation artistique dans la chapelle du Couvent des Récollets intitulée "Etat des lieux, souvenirs d’un monde futur" par l’architecte Tae Hoon Yoon et l’artiste Nicolas Moulin.
Archives photographiques en double projection, de collections d’artistes et d’architectes. Le dispositif est un défilement de paysages urbains et péri-urbains pris dans divers pays du monde, constitué de photographies prises, de photographies trouvées, et de cartes postales.
Originaire de Corée du Sud et diplômé en architecture de l’ENSA Paris-Belleville, Tae-Hoon Yoon est enseignant de projet à l’École Spéciale d’Architecture.
Infos Pratiques :
Nuit Blanche
samedi 2 octobre - 20H00
Maison de l’architecture Ile-de-France
Chapelle des Récollets
148, rue du Faubourg Saint-Martin
75010 Paris
« Dans notre architecture, nous essayons de construire des espaces intermédiaires, des entre-deux, des épaisseurs à investir. Ces limites s’épaississent alors différemment selon leur environnement, leur milieu et leur matière. Nous proposons ainsi à chacun des aires d’expérience, entre la rue et la chambre, des lieux potentiels de vie collective, des espaces de transition à habiter, dans un sens d’usage mais surtout, comme dans la maison rêvée de Bachelard, dans un sens de projection de l’imaginaire de ses habitants.
A travers 12 projets d’architecture, déjà réalisés ou en chantier, nous vous invitons à une déambulation urbaine, à la recherche du plaisir de construire et d’habiter. »
Gaston Tolila, Nicholas Gilliland
Issu d’une double formation d’architecte et d’ingénieur, Gaston Tolila enseigne le projet d’architecture à l’École Spéciale depuis 2015.
Infos Pratiques :
du samedi 28 août au samedi 25 septembre 2021
La Galerie d’Architecture
11 rue des blancs manteaux 75004 Paris
du mardi au samedi de 11H00 à 19H00
Entrée libre
L’ESA et la Faculté d’Architecture de l’Université de Kyoto ont lancé au Printemps 2021, dans le cadre de leur partenariat d’échanges internationaux et sous la responsabilité de Frank Salama, de Kentaro Takeguchi et de Thomas Daniell, un concours pour la conception d’un Pavillon de thé. Les équipes sont mixtes, composées d’étudiants en 1ère année à l’ESA et d’étudiants en 4ème année à FAUK.
Le projet retenu, dont la construction a débuté le samedi 11 septembre dans le jardin de l’ESA, a été intégralement conçu et réalisé par l’équipe franco-japonaise lauréate.
Le Pavillon de thé sera inauguré le mardi 28 septembre à 18H00 par une cérémonie de thé à laquelle sera conviée la promotion de L2/S1. Un affichage sur la mezzanine de l’École Spéciale des projets lauréats du concours sera réalisé par l’enseignant F. Salama ces prochains jours.
La sélection des travaux étudiants du semestre de Printemps 2021 est consultable en ligne, dans l’onglet Travaux d’Atelier.
Cette exposition virtuelle est composée d’une sélection des meilleurs travaux étudiants produits au semestre dernier dans les ateliers de Licence, Master et Formation Professionnelle de l’École Spéciale.
Au cœur du centre-ville de Troyes, parmi les paysages post-industriels d’Ivry-sur-Seine ou aux abords en friche du Parc de La Villette, les étudiants réfléchissent à des architectures à la fois innovantes et respectueuses d’un "déjà-là".
Cet évènement a été conçu par Alessandro Possati, directeur de Zuecca Projects, et Thomas Coldefy, fondateur de l’agence Coldefy, qui enseigne le projet d’architecture en Master à l’ESA.
L’exposition présente les spécificités architecturales et techniques mises en œuvre dans le projet de vaste serre végétale Tropicalia, voué à être le plus grand dôme tropical de la planète, installée sur la Côte d’Opale, dans le Nord de la France. Une présentation de l’état actuel des recherches sur la faune et la flore tropicales, et de ses bénéfices sur l’écosystème, la planète et la santé, vient accompagner la documentation du projet.
Infos Pratiques :
Evènement collatéral
17ème exposition internationale d’architecture
Biennale de Venise
du 22 mai au 21 novembre 2021
10H00 – 13H00 / 14H00 – 18H00
fermé le lundi
17h00 - 17h30 : Proclamation du palmarès du Jury du Meilleur Diplôme
17h30 - 19h00 : Citation et félicitation des diplômés de Licence, Master et HMONP du Semestre d’Automne 2022
19h00 - 22h00 : Cocktail de fin de semestre organisé par le BARESA
Infos pratiques :
École Spéciale d’Architecture
254 Boulevard Raspail, 75018 Paris
Entrée libre dans la limite des places disponibles
Le mercredi 19 janvier 2022, Marie-Christine Labourdette, la nouvelle Présidente de l’ESA, visite l’exposition des travaux du semestre d’Automne 2021. C’est, pour elle, une excellente occasion de faire connaissance avec les étudiants et enseignants de l’École Spéciale.
Elue Présidente de l’association ESA par le Conseil d’Administration de l’École en décembre 2021, Marie-Christine Labourdette est également Présidente de l’Etablissement public du Château de Fontainebleau depuis Mars 2021. Haute fonctionnaire issue de l’École Nationale d’Administration, elle a été auparavant Présidente de la Cité de l’Architecture et du Patrimoine, après avoir notamment exercé les fonctions de Directrice des Musées de France au sein du Ministère de la Culture.
Dans le cadre de son itinérance, l’exposition "Quand la Forme Parle, nouveaux courants architecturaux au Japon 1995 - 2020" sera visible à l’École Spéciale d’Architecture à partir du 15 mars et jusqu’en juin 2022.
L’exposition a été présentée précédemment à Orléans du 16/10/20 au 19/09/21 au FRAC Centre Val-de-Loire et à Paris du 24/11/21 au 19/02/22 à la Maison de la Culture du Japon.
Longtemps, Tokyo a été un lieu d’expérimentation privilégié des nouvelles tendances architecturales. Aujourd’hui, des projets naissent dans tout le pays, aussi bien en milieu urbain qu’en pleine nature. Couvrant l’ensemble de l’archipel et plusieurs générations d’architectes, l’exposition présente 35 agences d’architecture dont les 64 projets aux formes originales et créatives s’intègrent harmonieusement dans des environnements variés tout en étant en phase avec les communautés locales. L’exposition met en lumière les architectes ayant débuté leur carrière au début des années 1990, après l’éclatement de la bulle spéculative au Japon, ainsi que de jeunes talents émergents.
Alors que Itsuko Hasegawa ou bien Kazuyo Sejima ont longtemps été des femmes architectes faisant figure d’exception, cette exposition reflète l’importance croissante des femmes dans le monde de l’architecture japonaise en présentant 13 d’entre elles. Chaque architecte dévoile son processus de création à l’aide de maquettes, de photos ou encore de vidéos, et propose un texte bref révélant ses idées sur la forme architecturale.
L’éclatement de la bulle et le séisme de Kobe en 1995 marquent la fin du postmodernisme et du déconstructivisme. Après le grand séisme de l’Est du Japon en 2011, les relations avec la communauté locale et l’environnement deviennent plus importantes que les formes sculpturales expressives. Mais sont-elles intrinsèquement opposées ? Cette exposition tente de définir les nouvelles tendances de l’architecture japonaise contemporaine en comparant différentes réalisations et présente des pistes de réflexion sur l’architecture de demain.
À travers la forme, que nous disent les architectes contemporains japonais de l’environnement et de la communauté ?
Exposition sous le haut patronage de l’Ambassade du Japon en France. Organisée par : Architectural Design Association of Nippon (ADAN) ; Shuhei Endo, architecte, professeur à l’Université de Kobe Avec le soutien de : International House of Japan, Fondation Franco-Japonaise Sasakawa En partenariat avec : FRAC Centre Val-de-Loire ; Société Française des Architectes ; Maison de la culture du Japon à Paris
Des visites guidées de l’exposition seront organisées par l’architecte Frank Salama, enseignant à l’ESA et spécialiste de l’architecture japonaise. Les dates seront précisées ultérieurement.
Infos Pratiques :
Mezzanine, École Spéciale d’Architecture
Ouverture du lundi au vendredi de 9h à 19h
Entrée libre
Vernissage le mardi 15 mars 2022 à 18h
Jana Revedin, enseignante en architecture à l’École Spéciale, vous invite à l’exposition "Terre ! Land in sight !" qui se tiendra à Versailles du 13 mai au 13 juillet 2022 dans le cadre de la seconde édition de la Bap ! - Biennale d’Architecture et de Paysage de la Région Ile-de-France.
Cette exposition sera composée de 3 pavillons grand format pour un dialogue avec le Monde.
3 lauréats du Global Award for Sustainable Architecture, venus du Mexique, de Jordanie et de Thaïlande, ont conçu 3 pavillons grandeur nature, pour répondre à la question cruciale de notre époque : comment réinventer notre habitat face à l’urgence climatique et à l’épuisement de nos ressources ?
Ces pavillons présentent chacun une vision de l’architecture fondée sur la synergie entre les savoirs globaux et ceux propres à des modes de vie locaux, enracinés dans des milieux culturels uniques : méthodes d’auto-développement et savoir-faire vernaculaires, green-tech et sciences locales du climat, circulation globalisée des biens et économies circulaires.
Face à ces défis complexes, les architectes dépassent le territoire traditionnel de leur discipline :
Rozana Montiel (Mexique) affirme le rôle de l’architecte comme catalyseur politique avec l’installation "S’insurger pour la mer !".
Ammar Khammash (Jordanie) plaide pour un dialogue entre l’architecte et les synergies universelles avec l’installation "À la recherche de l’horizon".
Boonserm Premthada (Thaïlande) explore les relations entre l’architecte et le vivant avec l’installation "Le théâtre de l’éléphant".
Infos Pratiques :
École Nationale Supérieure d’Architecture de Versailles
5, Avenue de Sceaux
78006 Versailles
du vendredi 13 mai au mercredi 13 juillet 2022
Parution, aux éditions MétisPresses, de l’ouvrage : Architecture positive Le Cradle to Cradle et ses pionniers en France
de Roberto D’Arienzo
Roberto D’Arienzo est architecte-urbaniste, docteur en Architecture et en Histoire et conservation du patrimoine architectural et paysager, chercheur-membre du laboratoire Gerphau, qualifié par le CNU et le CNECEA aux fonctions de Maître de conférences et enseigne depuis 2014 à l’École Spéciale d’Architecture.
Il intègre depuis 2019 la direction de l’innovation de Systra, où il est promoteur et responsable de la démarche "Cradle to Cradle" (économie circulaire à impacts positifs). Ses travaux portent sur les notions de "métabolisme" et de "cycles de vie".
« La dernière décennie a vu s’épanouir le modèle de l’économie circulaire. Son application dans de nombreux domaines a suscité une série de démarches innovantes, parmi lesquelles se distingue tout particulièrement celle du Cradle to Cradle (C2C). Cette approche, qui s’inspire des systèmes naturels et de leur capacité d’autorégénération, prône le passage d’un paradigme de réduction de notre empreinte négative vers celui d’une augmentation de l’empreinte positive de nos modes de vie. Si un certain nombre de matériaux et de produits manufacturés sont d’ores et déjà conçus selon ces principes, leur application aux domaines de l’architecture et de l’urbanisme n’en est qu’à ses débuts et les retours d’expériences concrètes manquent.
En France pourtant, des projets C2C voient peu à peu le jour grâce à des professionnels engagés et animés par cette nouvelle philosophie. Roberto d’Arienzo est parti à la rencontre de ces architectes et urbanistes afin de saisir leurs motivations, d’apprécier les résultats de leurs projets et d’évaluer les limites et les perspectives de cette dynamique. Cet ouvrage, dont l’objectif est à la fois scientifique, pédagogique et opérationnel, nous propose 11 entretiens qui témoignent de l’émergence d’un nouveau mouvement et d’une architecture qui se veut "positive". »
La publication a reçu le soutien du BRAUP (Ministère de la Culture) et du Laboratoire Gerphau (ENSA Paris-la-Villette).
La sélection des travaux étudiants du semestre d’Automne 2021 est consultable en ligne, dans l’onglet Travaux d’Atelier.
Cette exposition virtuelle est composée d’une sélection des meilleurs travaux étudiants produits au semestre dernier dans les ateliers de Licence et Master de l’École Spéciale.
Un tri postal à Paris, un hôpital psychiatrique à Neuilly-sur-Marne, une grange à foin à Gentioux-Pigerolles,… Friches urbaines et rurales mobilisent l’imagination des étudiants à travers la compréhension de territoires interdépendants.
Des projets situés, dont l’implantation vise à questionner des territoires naturels et urbains caractérisés par l’immensité de leur paysage : le Washpool National Park en Australie, la banlieue tentaculaire d’Abidjan en Côte d’Ivoire, la Rivière du Coulon irriguant le Vaucluse, les friches désindustrialisées des Ardoines dans la périphérie parisienne.
Suite à l’audition des candidats au Prix dont la soutenance s’est déroulée le 17 janvier 2022, le jury a distingué un 1er Prix :
Parcourez l’ensemble du palmarès et des projets sélectionnés.
Suivez la promotion de la Sélection sur la page Instagram de l’ESA.
L’ESA était présente à la 7ème édition des Archipiades organisée par la FSEA (Fédération Sportive des Ecoles d’Architecture) les 21 et 22 avril 2022 à la Plaine des Sports Collette Besson à Bordeaux.
L’évènement a rassemblé plus de 1500 étudiants venus des 21 écoles d’architecture françaises. La compétition s’est déroulée à travers 7 sports : foot, rugby, volley, hand, basket, course et relai.
L’ESA, encadrée conjointement par le BDESA (Bureau des Etudiants de l’ESA) et le BDSESA (Bureau des Sports de l’ESA), était représentée par 108 étudiants participants et a notamment rayonné par le talent de son équipe de football qui s’est classée en 3ème position du palmarès.
Résultats complets de l’École Spéciale aux Archipiades 2022
Football masculin : 3ème
Course continue : 4ème
Relai : 6ème
Basketball : 8ème
Cheerleading : 8ème
Volleyball masculin : 9ème
Volleyball féminin : 16ème
Le BDSESA poursuit les entraînements toute l’année en vue de booster les résultats et d’être présent dans tous les sports aux prochaines Archipiades pour faire pleuvoir les médailles ! N’hésitez pas à entrer en contact avec ses membres afin de compléter les équipes @bds_esa
Anne Roqueplo, enseignante à l’École Spéciale, était interviewée par la journaliste Mathilde Serrell au mois d’avril 2022 dans Le Mensuel, la revue parlée du Centre Pompidou.
Le Mensuel n°21 est entièrement consacré au design contemporain à l’occasion de l’exposition Réseaux-mondes qui s’est tenue du 23 février au 25 avril 2022 au Centre Pompidou à Paris.
Parution, aux éditions Alternatives, de l’ouvrage : L’Architecte et l’existant Construire avec ce qui est déjà là
sous la direction de Jana Revedin
avec les contributions de Marie-Hélène Contal (Paris, France), architecte et critique d’architecture, Jose Cubilla (Asunción, Paraguay), architecte et professeur, Ammar Khammash (Amman, Jordanie), architecte et artiste, Anne Lacaton et Jean-Philippe Vassal (Paris, France), architectes et professeurs, Charles Landry (Londres, Angleterre), auteur, Klaus K. Loenhart (Munich, Allemagne), architecte et professeur titulaire, Marta Maccaglia (Pangoa, Pérou), architecte et professeur, Rozana Montiel (Mexico, Mexique), architecte et professeur, Boonserm Premthada (Bangkok, Thaïlande), architecte et artiste, Jana Revedin (Venise, Italie), architecte et professeur titulaire, Patama Roonrakwit (Bangkok, Thaïlande) architecte et professeur, Rotor (Bruxelles, Belgique), architectes, Richard Sennett (New York, États Unis), sociologue et professeur titulaire, Mette Ramsgaard Thomsen (Copenhague, Danemark), architecte et professeur titulaire.
Jana Revedin, enseignante de l’École Spéciale, est architecte PhD, chercheur habilitée à la direction de recherche, professeur titulaire d’architecture et d’urbanisme à l’Université IUAV de Venise et aux Universités d’Umea et de Karlskrona en Suède. De 2005 à 2012, elle a dirigé le concours étudiant européen d’architecture durable Gau:di. En 2006, elle a créé le Global Award for Sustainable Architecture. Déléguée de l’UNESCO à la commission d’éducation et de recherche de l’UIA, elle est Chevalier des Arts et des Lettres (2014), décorée de la Médaille de la Prospective et de la meilleure direction de thèse de doctorat de l’Académie d’Architecture (2017).
« Il y a un siècle, les architectes du Bauhaus s’étaient fixé pour objectif de civiliser et de démocratiser la ville moderne, avec une architecture sobre du "less is more" élaborée au rythme de l’évolution des sociétés. Cet impératif n’a rien perdu de son importance. Pourquoi les jeunes architectes du 21e siècle ne pourraient-ils pas – pour combattre la brutalité de la ville contemporaine qui malmène ses habitants autant qu’elle est malmenée par les ruptures climatiques et écologiques –, opérer le croisement de toutes les ressources existantes en termes matériels, historiques et symboliques, pour construire autrement ? Travail considérable certes, mais qui éviterait ce "fonctionnalisme vert", en vogue aujourd’hui, qui remplace les modèles dogmatiques et sans mémoire de l’architecture internationale par des écomodèles qui le sont tout autant. C’est à cette réflexion essentielle que se sont attelés les auteurs de cet ouvrage. Pour que nous puissions enfin passer du "less is more" au "better with less" ! »
L’ouvrage parait dans la collection Manifestô, des textes "manifestes" qui mettent les actuelles problématiques sociétales et environnementales au cœur du débat.
Bertrand Lemoine, invité du semestre et chargé d’un audit de l’École Spéciale, a visité le mardi 21 juin l’exposition des travaux étudiants de Printemps 2022.
Bertrand Lemoine est architecte, ingénieur et historien. Il est actuellement directeur de recherche honoraire au CNRS et a précédemment présidé l’Académie d’Architecture et dirigé l’Atelier international du Grand Paris et l’ENSA Paris - La Villette.
C’est un spécialiste de l’histoire et de l’actualité de l’architecture, de la construction (en particulier métallique), du patrimoine et de la ville aux 19e et 20e siècles (en particulier Paris), ainsi que des questions énergétiques et numériques. Il est l’auteur de 43 ouvrages et d’une trentaine d’expositions. Il a dirigé la revue ACIER, revue d’architecture.
Dans le cadre de la programmation des Masterclass de l’École Spéciale d’Architecture, et en partenariat avec la Maison de la Culture du Japon à Paris :
Nature, People, Architecture
Conférence de Sou Fujimoto, architecte - Tokyo, Japon / Paris, France
lundi 5 septembre - 18h00
Diplômé en 1994 de la faculté d’ingénierie de Tokyo, Sou Fujimoto compte aujourd’hui parmi les architectes internationalement reconnus de la nouvelle vague japonaise. Dans un équilibre oscillant entre naturalisme et minimalisme, ses constructions architecturales se distinguent par leurs concepts innovants et leurs formes inédites.
Sou Fujimoto ouvre son propre cabinet d’architecte en 2000, à Tokyo, puis en 2015, à Paris. Parmi ses réalisations les plus emblématiques figurent la House N (Oita, Japon), la House NA (Tokyo, Japon), le pavillon d’été 2013 de la Serpentine Gallery (Londres, Royaume-Uni) et l’Arbre Blanc (Montpellier, France) conçu conjointement avec ses confrères Manal Rachdi, Nicolas Laisné et Dimitri Roussel.
La sélection des travaux étudiants du semestre de Printemps 2022 est en ligne ! A consulter dans l’onglet Travaux d’Atelier.
Cette exposition virtuelle est composée d’une sélection des meilleurs travaux étudiants produits au semestre dernier dans les ateliers de Licence, Master et Formation Professionnelle de l’École Spéciale.
La plaine orientale corse au sud de Bastia, les bords de Loire à l’ouest de Blois, la matrice de béton des entrepôts Ney au nord de Paris, les étudiants se confrontent aux grands paysages et à ce qu’ils procurent : contraintes et ressources pour faire projet.
créé en 2006 par l’architecte et chercheur de l’École Spéciale Jana Revedin, en partenariat avec la Cité de l’Architecture & du Patrimoine et les institutions membres de son comité scientifique, le Global Award for Sustainable Architecture distingue chaque année 5 architectes qui partagent les principes du développement durable et d’une approche participative de l’architecture aux besoins des sociétés, au nord comme au sud de la planète.
Le jury scientifique est présidé par Jana Revedin, présidente fondatrice du Prix. Parmi ce jury, figure notamment Marie-Hélène Contal, directrice du département du développement culturel de la Cité de l’Architecture & du Patrimoine et nouvelle directrice de l’École Spéciale d’Architecture.
La Cité de l’Architecture & du Patrimoine organise le Prix, assure sa valorisation culturelle et fait connaître le travail des architectes et leur contribution au débat mondial.
Le Global Award for Sustainable Architecture a été placé sous le haut patronage de l’UNESCO en 2010.
Un symposium, ainsi que la cérémonie de remise du Prix, se dérouleront le vendredi 14 octobre 2022 dans l’auditorium de la Cité de l’Architecture. Les lauréats seront exposés du 14 octobre 2022 au 30 janvier 2023 à la Cité de l’Architecture.
Infos pratiques :
Cité de l’Architecture & du Patrimoine
1, Place du Trocadéro et du 11 Novembre
75116 Paris
L’architecte Jean Bocabeille, gérant de l’agence BFV Architectes et enseignant de l’École Spéciale, a encadré une équipe de 9 étudiants de l’ESA sur un chantier qui s’est déroulé au mois d’août 2022 en Bourgogne, et visant à transformer une ancienne tuilerie désaffectée en lieu de vie autonome.
« Le pari était fou. Transformer une ancienne tuilerie désaffectée en cabane d’habitation de 70 m2 sur 2 niveaux, sans engin de levage, sans aucun artisan de métier : nous‑mêmes, à la mano, en 30 jours !
L’idée étant d’enchâsser l’ancien four à brique pour construire au‑dessus, tout en bois : 500 planches de Douglas, toutes de section égale (2 800 x 200 x 45), livrées sur site, déchargées à la main.
Pour rendre ce pari possible, BFV Architectes a réalisé un mode d’emploi à l’usage de l’équipe novice : une notice de montage en 28 étapes.
Toutes les pièces et les assemblages y sont dessinés en 3D pour préciser leur dimension, leur préparation (percement, angle de découpe) et leur positionnement. On a commencé par construire des établis qui nous ont permis de produire nous-mêmes toutes les pièces de bois nécessaires à l’ouvrage.
Une aventure humaine extraordinaire.
Un projet à portée de mains. »
Architecte : Jean Bocabeille Ami accompagnant : Loïc Froger Architecte assistant : Walter Froger Étudiants : Lucas Fricheteau, Souleymane Khouma, Marie Alix Martinat, Salvador Mendoza, Vithushnan Mohanarajah, Sylvain Rodriguez, Ghali Semlali, Antoine Solano, Suphi Zencirkiran
Le projet "A la mano" est maintenant en passe d’être terminé. Le chantier d’été, qui a permis l’élévation de sa structure, a fait l’objet d’un livret retraçant l’ensemble de l’aventure du 1er au 31ème jour.
En savoir plus :
Le projet a fait l’objet d’un article détaillé du Moniteur
L’architecte Federico Ferrari, qui enseigne la Théorie et l’Histoire du Projet à l’École Spéciale, s’est vu remettre la Médaille des Publications par l’Académie d’Architecture à l’occasion de la cérémonie des Prix et Récompenses 2022 qui s’est déroulée le 7 septembre dernier.
Les Prix et Récompenses honorent chaque année des professionnels issus autant du monde de l’architecture, de l’enseignement et de la recherche, de la jeune génération des architectes tout juste sortis de l’école, que du vaste monde du bâtiment. C’est l’occasion pour l’Académie de distinguer celles et ceux qui font rayonner l’architecture, l’urbanisme et leur enseignement.
« Architecte, chercheur et enseignant, mais aussi critique et philosophe, Federico Ferrari bouscule l’opinion. Il incarne une vision de la critique architecturale, urbaine et paysagère, dans une étroite filiation avec Manfredo Tafuri et, plus récemment, Bernardo Secchi et une école de pensée politiquement et sociologiquement engagée. Son travail permet de lier l’architecture au monde des idées, d’éclairer la production contemporaine à l’aune d’une lecture de la signification politique des tendances observées. Face à une hégémonie de l’image, de l’immédiateté et de la communication, son travail argumenté d’interpellation du sens et d’analyse critique, qu’il développe avec rigueur, apparaît rare et essentiel. [...]
L’Académie d’Architecture salue à la fois une parcours universitaire hors norme, mais aussi une prise de position iconoclaste et salutaire. »
Pablo Katz
Dans le cadre de son enseignement de la Représentation en Cycle Licence, l’enseignant de l’ESA Paul Hardy présente le travail de ses étudiants en L2 / S2.
Les Formes du Canal
regards sensibles sur un territoire
les 24 et 25 novembre
vernissage le 23 novembre à partir de 18h
avec le soutien de l’École Spéciale d’Architecture
et des Relais Solidaires
L’exposition croise les approches de 16 étudiants invités à poser un regard critique sur un site en constante mutation : le Canal de l’Ourcq.
A l’occasion des 200 ans de l’inauguration du canal, ces travaux viennent nourrir la compréhension de ce territoire dans sa globalité, en interrogeant ses échelles et ses singularités.
Vernissage ouvert au public le mercredi 23 novembre à partir de 18h en présence des étudiants et d’un jury composé d’architectes, artistes et responsables culturels locaux.
Infos Pratiques :
Les Relais Solidaires
61 rue Victor Hugo
93500 Pantin
les 24 et 25 novembre
vernissage le 23 novembre à partir de 18h
L’École Spéciale participera cet automne à 3 grands rendez-vous d’orientation étudiante. Enseignants, étudiants et personnels administratifs de l’ESA seront présents lors de ces journées afin de répondre aux questions des publics jeune et adulte concernant les études en architecture.
Salon L’Aventure des Métiers
Vendredi 25, Samedi 26, Dimanche 27 novembre 2022 - 9h30 / 18h
Paris Expo Porte de Versailles
1 Place de la Porte de Versailles, 75015 Paris
Diplômé en 2017 de l’École Spéciale, le jeune skipper de 28 ans William Mathelin-Moreau a entamé le 6 novembre dernier sa deuxième Route du Rhum.
En 2018, il était, à 24 ans, le plus jeune navigateur de la célèbre course transatlantique en solitaire rejoignant Saint-Malo, en Bretagne, à Pointe-à Pitre, en Guadeloupe.
Cette année, William est actuellement situé en 17ème position sur 55 participants de sa catégorie Class40.
Go Will ! Nous te souhaitons d’arriver à bon port et à toute vitesse !
La célèbre architecte Benedetta Tagliabue, Grand Témoin de ce semestre d’Automne 2022 à l’ESA, sera présente dans l’École Spéciale le mardi 20 décembre pour une visite de l’exposition des Portes Ouvertes, à la suite de laquelle elle donnera une conférence.
Mardi 20 décembre 2022
09h30 - 17h30 : Exposition des travaux étudiants dans les ateliers
14h30 - 17h30 : Visite de l’exposition par Benedetta Tagliabue, grand témoin du semestre d’Automne 2022
17h30 - 18h30 : Conférence de clôture des portes ouvertes par Marie-Hélène Contal, Directrice de l’École Spéciale
18h30 - 19h30 : Conférence de Benedetta Tagliabue
(retransmission live sur le site web)
Mercat Santa Caterina, EMBT Architects, Barcelone (Espagne), 2005 Benedetta Tagliabue
Co-fondatrice de l’agence EMBT
Barcelone (Espagne) mirallestagliabue.com
Formée à l’IUAV de Venise, Benedetta Tagliabue a fondé EMBT avec Enric Miralles à Barcelone en 1994. La beauté sculpturale et colorée du Marché Santa Caterina à Barcelone (2001) puis du nouveau Parlement d’Edimbourg (2002) ont rapidement placé EMBT au rang des grands espoirs de l’architecture contemporaine.
Après le décès d’Enric Miralles en 2001, Benedetta Tagliabue a poursuivi le dessein d’édifier une agence qui puisse répondre aux grands projets internationaux sans rien perdre de sa créativité ni de son sens aigu du contexte.
L’agence EMBT se définit comme un "environnement de travail multiculturel", capable de traiter architecture, design, rénovation et grand paysage. Ainsi équipée, Benedetta Tagliabue travaille dans le monde entier, sur des projets dont la complexité ne freine pas mais stimule au contraire son inventivité et son goût de l’expérimentation, matérielle aussi bien que typologique.
En Europe, EMBT est l’architecte de la gare centrale du métro de Naples, des espaces publics de Hafen City à Hambourg comme de la station Clichy‐Montfermeil du nouveau métro Grand-Paris. Parmi les projets de l’antenne EMBT en Chine, la Business School de l’Université Fudan de Shanghai et les tours de bureaux Xiamen et Taichung.
Benedetta Tagliabue, qui a reçu, parmi de nombreux Prix, le Lion d’Or à la Biennale d’architecture de Venise en 1996 et le Prix Piranèse en 2020, est membre du jury du Pritzker Prize. M.-H. Contal
Pavillon de l’Espagne, EMBT Architects, Expo Shanghai 2010
École Spéciale d’Architecture
254 Boulevard Raspail, 75018 Paris
Entrée libre dans la limite des places disponibles
L’architecte Loïc Julienne, de l’Atelier Construire, présidera ce semestre le Jury du Meilleur Diplôme de fin d’études qui se déroulera à l’École Spéciale le mercredi 21 décembre.
Mercredi 21 décembre 2022
09h00 - 13h00 : Visite de l’exposition des Portes Ouvertes par Loïc Julienne, Président du Jury du Meilleur Diplôme
17h00 - 17h30 : Proclamation du palmarès du Jury du Meilleur Diplôme
17h30 - 19h00 : Citation et félicitation des diplômés de Licence, Master et HMONP du Semestre d’Automne 2022
19h00 - 22h00 : Cocktail de fin de semestre organisé par le BARESA
Académie équestre nationale du domaine de Versailles (France), 2002, Atelier Construire Loïc Julienne
Co-fondateur de l’Atelier Construire
Paris (France) construire-architectes.over-blog.com
Loïc Julienne et Patrick Bouchain ont fondé Construire en 1986 pour inventer une architecture à "Haute Qualité Humaine", sachant réparer l’une par l’autre les sociétés et les villes.
Avec la culture comme ferment, Construire a peuplé la France de projet étonnants, aussi généreux en espace qu’économes en ressources. Leurs nombreux travaux forment par exemple une collection de Théâtres ou Ecole de bois - pour Rostropovitch à Evian, pour Bartabas à Aubervilliers et Versailles, pour Nicolas Hulot à Franféré - et une collection de friches industrielles devenues cœurs battants de leur ville. Collection entamée en 1999 à Nantes quand l’ancienne biscuiterie LU, sauvée de la démolition par Construire, est devenue le Lieu Unique, abritant crèche, librairie, hammam, restaurant, théâtre…
Le Lieu Unique a posé les principes d’un Traité de la rénovation en œuvre ouverte qui a fait depuis école : « Construire le programme en marchant, dialoguer avec les utilisateurs et le bâtiment, transformer plutôt que démolir, consommer moins pour donner plus. »
Ce parti du léger, du projet comme moment dans la vie d’un édifice, clairement éco-responsable, ne leur vaut pas que des louanges. Où est l’architecture ? demande-t-on. Mais le Lieu Unique, la Belle de Mai à Marseille, la Condition Publique à Roubaix… sont plébiscités par le public, pour leur hospitalité et, justement, leur beauté singulière. Elle témoigne, de la part de Construire, d’une démarche à Haute Qualité Esthétique. M.-H. Contal
Siège social Nature & Découvertes, Versailles (France), 2019, Atelier Construire
Infos pratiques :
École Spéciale d’Architecture
254 Boulevard Raspail, 75018 Paris
Entrée libre dans la limite des places disponibles
L’École Spéciale d’Architecture est, depuis 2023, partenaire institutionnel du Global Award for Sustainable Architecture dont la cérémonie des lauréats 2024 s’est tenue le 19 avril dernier à Venise, en Italie, au sein de l’Università Iuav di Venezia.
Depuis son lancement en 2006, ce prix, créé par Jana Revedin, architecte, chercheuse, et enseignante à l’ESA, récompense chaque année le travail et la démarche de 5 architectes internationaux qui placent la durabilité et l’éthique sociale au cœur de leurs projets.
Le symposium du Global Award est placé sous le patronage de l’UNESCO.
Sous l’inspiration du thème "Architecture is education", les lauréats de l’édition 2024 ont été sélectionnés par un jury international d’architectes et de chercheurs, parmi lesquels Marie-Hélène Contal, Directrice de l’École Spéciale d’Architecture.
Liste des Lauréats :
Iyas Shahin, Wesam Al Asali
IW Lab, Damas (Syrie)
Marina Tabassum
MTA Architects, Dhaka (Bangladesh)
Ciro Pirondi
Ciro Pirondi Arquitetos Associados, São Paulo (Brésil)
Andrés Jaque
Office for Political Innovation, Madrid (Espagne) / New York (Etats-Unis)
Klaus K. Loenhart
Studio terrain : integral designs, Munich (Allemagne)
Benedetta Tagliabue, Grand Témoin du semestre d’Automne 2022, était présente dans l’École Spéciale le mardi 20 décembre pour une visite de l’exposition des Portes Ouvertes, à la suite de laquelle elle a donné une conférence, visible en ligne dans l’onglet Vidéos.
Intervention Art & Danse
Étudiants de Licence 1 / Semestre 1
dans le cadre du cours d’arts d’Estelle Barucq
Semestre de Printemps 2024
Encadrés par leur enseignante en arts, Estelle Barucq, au semestre de Printemps 2024, les étudiants de L1/S1 ont eu l’occasion, le mardi 4 juin 2024, d’assister à une performance dansée autour de leurs installations mécanothropiques.
Docteure en philosophie et professeure à l’École Spéciale, Chris Younès a été élue à l’unanimité à siéger au Conseil scientifique de l’École des Arts de la Sorbonne (EAS-UFR 04 - Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne).
La Direction de l’École Spéciale d’Architecture adresse toutes ses félicitations à Chris Younès pour cette nomination qui lui permettra de contribuer à une réflexion stratégique sur l’évolution des formations de l’EAS.
Les travaux étudiants sélectionnés pour le Prix du Meilleur Diplôme d’Automne 2022 sont maintenant visibles en ligne.
La persistance des mines, des bombes et des bunkers de la Seconde Guerre Mondiale, la radioactivité millénaire de Tchernobyl, les chemins séculaires des Cévennes, les transhumances ancestrales berbères, les mémoires oubliées des émigrés corses : des projets ancrés dans l’Histoire et dans le temps long pour mieux adresser les préoccupations immédiates de notre société.
Suite à l’audition des candidats au Prix dont la soutenance s’est déroulée le 21 décembre 2022, le jury a distingué un 1er Prix :
Dans le cadre du partenariat mis en place en 2015 entre les 2 écoles, l’ESA et l’ESTP ont remis leurs diplômes à la première promotion d’Architectes-Ingénieurs et d’Ingénieurs-Architectes vendredi 14 avril au Théâtre du Châtelet à Paris.
Félicitations à :
Albane Chan Yue Tack, ingénieur-architecte
Maxime Font, ingénieur-architecte
Robin Jouteau, ingénieur-architecte
Thomas Moreau, architecte-ingénieur
David Elliott Ohayon, ingénieur-architecte
L’École Spéciale d’Architecture propose en partenariat avec l’École Spéciale des Travaux Publics 2 doubles formations :
un bicursus Architecte-Ingénieur et un bicursus Ingénieur-Architecte, créés en 2015 et délivrés sur les campus ESTP Cachan et ESA Paris.
Un bachelor Architecture et Construction, créé en 2019 et délivré sur le campus ESTP Troyes.
Pour les 2 parcours AI et IA, les élèves de l’ESA suivent les enseignements d’ingénierie en parallèle des enseignements d’architecture.
Le bicursus Ingénieur-Architecte s’adresse aux élèves issus des classes préparatoires, admis à l’ESTP, et se déroule sur 5 ans.
Le bicursus Architecte-Ingénieur s’adresse aux titulaires d’un baccalauréat scientifique avec mention, admis à l’ESA, et se déroule sur 7 ans.
L’objectif des 2 écoles est de répondre, face aux mutations qui bouleversent l’architecture et la construction, au besoin de profils plus transdisciplinaires et préparés à des parcours professionnels diversifiés. Ce besoin de personnes aux compétences plus larges s’exprime dans l’architecture mais aussi dans toutes les filières de la maîtrise d’œuvre et de la maîtrise d’ouvrage.
L’École Spéciale était représentée par 8 étudiants de Licence parrainés par l’ESA Automobile Club à la 26ème édition du 4L Trophy qui s’est tenue du 15 au 25 février dernier.
Le circuit de ce rallye-raid humanitaire qui a lieu chaque année depuis 1998 se déroule sur 6 000 km en reliant la France au Maroc et en passant par l’Espagne… exclusivement à bord de modèles Renault 4L !
« Ce projet, c’est l’aboutissement d’un an de préparation, de recherche de sponsors, de réparations et d’imprévus. On a transpiré pour qu’il aboutisse et aujourd’hui on est tellement heureux d’avoir fait partie de l’aventure, ce sont des souvenirs gravés à vie ! »
Octave Bourgeois - L3/S2
Un court métrage de l’aventure et l’exposition d’une des 4L participantes seront visibles dans l’École Spéciale en fin de semestre...
Si l’épreuve vous tente, contactez dès maintenant l’ESA Automobile Club pour la prochaine édition !
Dans le cadre de ses conférences publiques, l’École Spéciale reçoit :
Barry Bergdoll
historien de l’architecture
professeur à Columbia University, Chaire Meyer Schapiro
New York (Etats-Unis)
Historien de l’architecture et commissaire d’exposition, Barry Bergdoll consacre une part de ses recherches à l’histoire paradoxale des expositions d’architecture. Sa conférence à l’ESA retracera la genèse des expositions qui engagent et élargissent le débat public sur les questions essentiels que soulèvent l’architecture, l’urbanisme et l’aménagement des territoires.
Le focus sera porté sur l’histoire du Musée d’Art Moderne de New York (MOMA), et notamment sur les "expositions-ateliers" qui y furent présentées dans les années 2010-2020, consacrées à des sujets suscitant de vifs débats, tels que le réchauffement climatique planétaire ou la crise du logement en banlieue.
Barry Bergdoll est professeur d’histoire de l’architecture à la Columbia University (New York) et actuellement fellow de l’Institute of Ideas & Imagination à Columbia-Reid Hall, Paris.
Il a été Conservateur en chef de la section architecture et design du Museum of Modern Art de 2007 à 2014.
Un autre regard sur Venise
exposition photo
par les étudiants de l’École Spéciale
en Licence 3 / Semestre 2
Du lundi 03 avril au vendredi 14 avril 2023 Vernissage le lundi 03 avril 2023 à 18h
Une exposition proposée par AMESA, Association Multimédia de l’ESA.
A chaque semestre, la préparation du diplôme de Licence international en Licence 3 / Semestre 2 est l’opportunité d’étudier et se rendre dans une ville d’Europe abritant une université d’accueil partenaire de l’ESA.
Ce semestre, l’IUAV de Venise à accueilli les étudiants de l’ESA dans le cadre d’un voyage qui s’est tenu du 13 au 16 mars 2023, le temps d’un workshop encadré par leur équipe enseignante composée de Boris Bastianelli, Marta Mendonça, Claudia Mion, Michael Koller, Claire Dauviau, Chilpéric De Boiscuillé et Duccia Farnetani.
Les étudiants ont, à cette occasion, développé leur regard sur cette ville particulière. Une sélection d’une quarantaine de photos vient en témoigner.
Dans le cadre de ses conférences publiques, l’École Spéciale reçoit :
Ramón Aguirre Morales
architecte, Arcilla y Arquitectura
directeur du centre de recherche IBOMEX
enseignant à la faculté d’architecture de l’Universidad Autonoma Benito Juarez
Oaxaca (Mexique)
Introduction de Laura Fontaine, architecte, ingénieure
Traduction alternée de l’espagnol par Frédérique Jonnard, architecte, artisane
Ramón Aguirre Morales
Architecte diplômé de l’Universidad Nacional Autónoma de México, Ramón Aguirre Morales est directeur du centre de recherche IBOMEX (Instituto de Bóvedas Mexicanas y Tecnologías Regionales) et de l’agence Arcilla y Arquitectura, à Oaxaca au Mexique.
Enseignant de projet et de géométrie descriptive à l’Universidad Autónoma Benito Juárez, Ramón Aguirre Morales a conçu et réalisé en 30 ans de nombreux bâtiments explorant la liberté formelle et la résistance sismique conférées par la brique. Mêlant terre crue et terre cuite, espaces courbes et voûtés, Ramón s’inscrit dans la longue tradition des architectes latino-américains comme Eladio Dieste (Uruguay) ou Rogelio Salmona (Colombie) qui ont donné à ces matériaux leur expression la plus audacieuse.
Au sein du réseau ibéro-américain PROTERRA et du centre IBOMEX à Oaxaca, Ramón s’investit en tant que passeur de savoir-faire sur les techniques de construction en terre crue et les voûtes mexicaines à travers de nombreuses formations et collaborations.
Il est l’auteur des livres Bóvedas mexicanas de adobe y de ladrillo (2016) et Arquitectura de Tierra en América Latina (2016).
Au cours de cette rencontre, il reviendra sur son parcours et ses recherches à partir d’une technique vernaculaire : la voûte mexicaine.
Laura Fontaine
Diplômée de l’École d’Architecture de la Ville et des Territoires Paris Est et de l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées, Laura Fontaine a enseigné dans plusieurs écoles d’architecture sur des sujets de géométrie, géométrie paramétrique, morphologie, mécanique et conception des structures.
Laura a vécu au Mexique et voyagé en Amérique Latine où elle s’est passionnée pour le travail d’architectes-constructeurs comme Félix Candela, Eladio Dieste, Solano Benitez et Gloria Cabral. Elle a contribué à l’ouvrage collectif Esthétique des structures, de l’association AAIIA, à travers l’article "Convoquer la matière - Pour une esthétique de la frugalité" sur l’œuvre de Solano Benitez et l’influence d’Eladio Dieste. Laura a également travaillé sur la traduction technique des écrits d’Eladio Dieste, "La Invención inevitable" aux Editions du Linteau, et travaille actuellement sur un projet de publication d’écrits de Felix Candela “En Defensa del formalismo” aux Editions Caryatide.
Frédérique Jonnard
Architecte HMONP diplomée de l’ENSA Versailles, Frédérique Jonnard est artisane et gérante de l’entreprise de maçonnerie Terramano.
Passionnée par les architectures vernaculaires, Frédérique Jonnard a travaillé plusieurs années au Pérou et en Colombie aux côtés d’artisans terre crue. Elle y rencontre Ramón Aguirre Morales. Nourrie par l’expérience de ces chantiers et motivée par l’accompagnement et la réalisation de projets pérennes et responsables, elle fonde l’entreprise Terramano en 2016.
Engagée dans la transmission des techniques de construction en terre crue, elle contribue au montage du chantier d’insertion "Terre de Femmes" en 2018 puis intervient comme encadrante technique ou formatrice auprès des maçons en apprentissage dans les CFA, GRETA ou auprès de la Fédération Ecoconstruire.
École Spéciale d’Architecture
254 Boulevard Raspail, 75014 Paris
Entrée libre dans la limite des places disponibles
Retransmission live sur esa-paris.fr
Conférence en espagnol
Traduction alternée en français
Jana Revedin, qui enseigne le projet d’architecture à l’École Spéciale, a été nommée en avril 2023 membre du Conseil d’administration du Groupe Saint-Gobain.
« Mme Jana Revedin apportera notamment au Conseil d’administration sa connaissance, en tant qu’architecte, de la chaîne de valeur de la construction, ainsi que son engagement et son expertise en matière d’architecture et d’urbanisme durable. Ses travaux d’enseignement et de recherche constitueront également un apport précieux pour le Conseil d’administration et le déploiement de la stratégie du Groupe Saint-Gobain comme leader mondial de la construction durable. »
Dans le cadre de ses conférences publiques, l’École Spéciale reçoit :
Simon Teyssou
architecte
fondateur Atelier du Rouget
directeur ENSA Clermont-Ferrand
Grand Prix de l’urbanisme 2023
En quoi les formes bâties sont-elles une manifestation du milieu dans lequel elles s’inscrivent ? Par leurs morphologies, l’assemblage de leurs matières, leurs degrés d’ouverture, leur rapport au sol, au climat et au paysage, les édifices et les aménagements ont le pouvoir de révéler les spécificités d’un territoire. À travers le prisme de plusieurs projets réalisés dans le Massif Central, le propos fera le récit transversal de la dimension locale des édifices ou aménagements et de leur capacité à porter des thèmes plus globaux qui animent la réflexion de l’Atelier du Rouget.
Architecte-urbaniste, Simon Teyssou est né à Paris en 1973, d’une mère américaine et d’un père français. Il passe son enfance dans le Cantal et aux États-Unis puis fait ses études d’architecture à Clermont-Ferrand et Aberdeen en Ecosse. Diplômé en 2000, il retourne dans le Cantal et s’installe au Rouget, bourg de mille habitants.
Fondé en 2001, l’Atelier du Rouget emploie aujourd’hui une vingtaine de personnes. La pratique de l’agence est fondée sur une pensée transcalaire et transdisciplinaire. L’agence se préoccupe des sols, des ressources, du devenir des petites centralités, des usages, des modes constructifs et de l’économie de moyens et conçoit des projets adaptés aux ruralités et aux situations périurbaines.
Simon Teyssou enseigne le projet d’architecture à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Clermont-Ferrand de 2004 à 2018 avant d’en prendre la direction. Il est membre associé de son laboratoire de recherche "Ressources" depuis 2015.
L’Atelier du Rouget et Simon Teyssou ont été lauréats de nombreux prix d’architecture parmi lesquels figurent le Global Award for Sustainable Architecture en 2023, prix international décerné sous le patronage de l’UNESCO et le Grand Prix d’urbanisme 2023.
Comment concevoir l’architecture, les paysages et les environnements urbains en tant qu’écosystèmes sophistiqués ? Et quels sont les nouveaux récits permettant de dépeindre des mondes imaginaires et des futurs qui soient source d’une transformation véritablement écologique de nos milieux bâtis ?
Terrain : Integral Designs s’est donné pour objectif de composer cet autre monde. Klaus K. Loenhart partage son approche depuis la formulation jusqu’à la traduction de ses projets en expériences physiques et sensuelles.
Klaus K. Loenhart conçoit l’avenir de nos agglomérations, de nos bâtiments et de nos paysages comme des biotopes interdépendants. En tant que professeur et directeur de l’Institut d’Architecture et de Paysage de la Technische Universität de Graz en Autriche, il développe, avec son équipe pédagogique et son studio Terrain : Integral Designs, basé à Munich et à Graz, des écosystèmes qui nous mettent en relation directe avec notre environnement terrestre à travers de nouvelles façons de concevoir et de dessiner les projets.
A valeur de manifeste, Klaus K. Loenhart a réalisé avec son équipe Breathe.Austria, le pavillon autrichien de l’Expo Milan 2015 - un hybride naturel/technologique qui a remporté de nombreux prix, dont l’UNESCO City of Design Award - Grand Award.
Xu Tiantian a fondé l’agence DnA_Design and Architecture à Pékin en 2004.
C’est en 2014, à l’occasion d’une première commande dans le Comté de Songyang, qu’elle décide de se consacrer au redéveloppement des régions rurales.
Xu Tiantian appartient à la génération qui a vécu l’urbanisation massive de la Chine. L’exode vers les villes a dévitalisé et paupérisé, volontairement, la civilisation agraire chinoise. En 2014, lorsque la jeune architecte découvre le Songyang, à 700 km au sud-ouest, les zones rurales sont dénommées "le pays oublié". C’était oublier, explique Xu Tiantian, que le monde rural représente encore la moitié de la Chine et que son délabrement met en danger la sécurité alimentaire de tout le pays.
Dans le Songyang, Xu Tiantian veut inverser cette évolution : ne pas abandonner le monde rural, ni dépendre des politiques publiques et de leur vision du progrès. Cette volonté de répondre aux besoins des habitants sans le secours du gouvernement l’a menée à expérimenter des démarches peu usitées jusqu’à présent en Chine. Elle nomme "acupuncture architecturale" une revitalisation qui minimise les interventions et s’appuie sur les communautés, plutôt que d’apporter une modernisation standardisée.
Chacun des projets, magnifiques, de Xu Tiantian résulte de cette démarche, à la fois sensible (travailler sur l’attachement des habitants à leur histoire) et holistique : programmer, concevoir et construire avec les ressources humaines et matérielles, revitaliser l’un par l’autre la production locale, le tissu architectural et la vie sociale. C’est une architecture de l’auto-développement, spécifique à chaque projet, moins voyante qu’un grand plan quinquennal mais plus robuste et durable – et acceptée.
« À l’image de l’acupuncture qui stimule la circulation, nous avons stimulé la circulation sociale, économique et écologique du Songyang. » Xu Tiantian
M.-H. Contal
Diplômée de ses études en architecture à l’Université Tsinghua en Chine et à la Harvard University aux Etats-Unis, Xu Tiantian a travaillé dans plusieurs agences américaines et européennes avant de créer DnA à Pékin. Elle a reçu le WA China Architecture Award 2006 et le Young Architects Award 2008 de l’Architectural League of New York.
Les éditions Eterotopia viennent de publier l’ouvrage de Roberto D’Arienzo Intégrer le changement, Le Pari(s) durable des Jeux Olympiques.
Résultat d’une recherche (2018-2021) financée par la Caisse des Dépôts et Consignations, le livre se penche sur les candidatures préparées par Paris pour les éditions des JO de 1992, 2008, 2012, avec leur projet d’aménagement.
Dans l’urgence environnementale qui nous préoccupe et nous occupe tous, l’ouvrage aborde, à travers l’examen de ces projets, les notions apparemment dichotomiques de stabilité et d’évolutivité, de durabilité et d’impermanence. Analysant la manière dont la mutation est intégrée comme stratégie de "recyclage programmé", il souligne l’intérêt d’associer la dimension temporelle au projet d’architecture, d’urbanisme, de territoire.
Brièvement apparue dans la cour de l’École Spéciale le 17 novembre au soir, Fences est une installation improvisée.
Sous l’impulsion des architectes et enseignants : Khristian Ceballos Ugarte
Marcos Coronel Bravo
Alexandre Schrepfer
et avec la participation spontanée des étudiants de l’ESA
L’enseignant de l’École Spéciale Khristian Ceballos Ugarte et son collègue Marcos Coronel Bravo ont mis au point un dispositif montrant à voir les images du workshop "Rio Turbio", qui s’est tenu l’été dernier au Venezuela, dans le cadre d’un partenariat entre la plateforme pédagogique Dis_Local et la Faculté d’architecture de l’Université centrale du Venezuela.
L’installation éphémère, réalisée sans aucun budget, n’a été nourrie que par l’enthousiasme et l’opportunisme.
« En tombant sur des barrières de sécurité stockées derrière une clôture de chantier, nous avons imaginé un pavillon éphémère pour permettre la projection des vidéos de notre dernier workshop, et démontrant comment des objets du quotidien, comme les barrières Vauban, peuvent être détournés de manière créative.
Les étudiants ont spontanément uni leurs forces pour dégager une belle énergie d’équipe. En seulement 1h30, le pavillon était assemblé. Il s’en est suivi une bonne heure de visionnage des vidéos et le tout fut efficacement restitué dans son état d’origine en moins de 30 minutes. »
Dans le cadre de ses conférences publiques, l’École Spéciale reçoit :
Hala Wardé
architecte
fondatrice HW Architeture
Paris (75)
Née au Liban en 1965, Hala Wardé est diplômée de l’École Spéciale d’Architecture où elle a étudié avec Paul Virilio, Bernard Tschumi et Jean Nouvel, qu’elle a rejoint dès sa sortie de l’ESA en 1989, pour travailler au sein de son agence pendant plus de 20 ans.
En 2008, Hala Wardé a créé sa propre structure, HW Architecture, tout en poursuivant sa collaboration avec les Ateliers Jean Nouvel, auprès duquel elle a réalisé en 2010 l’ensemble One New Change de bureaux et commerces à Londres et dirigé le projet du Louvre Abu Dhabi depuis sa conception en 2006 jusqu’à sa livraison en 2017.
En 2016, elle remporte à titre personnel le concours d’un nouveau musée d’art moderne et contemporain pour la capitale libanaise : le BeMA-Beyrouth Museum of Art et est sélectionnée pour concevoir Le Mirabeau, une tour phare qui vient s’inscrire dans la nouvelle skyline de Marseille (livraison en 2024). Elle remporte également aux côtés de Jean Nouvel le concours de "Sharaan Resort" à proximité du site historique d’Al Ula en Arabie Saoudite, en cours d’études.
Hala Wardé a été l’architecte-curatrice du Pavillon libanais à la Biennale internationale d’architecture de Venise 2021. Un an après l’explosion du port de Beyrouth qui a bouleversé tout un pays, l’installation "révélationnaire" de Hala Wardé proposait aux visiteurs A Roof for Silence, "Un toit pour le silence". Ce projet architectural et culturel a entamé son itinérance en 2022, pour être notamment exposé au Palais de Tokyo à Paris et à l’Abbaye de Jumièges en Normandie.
Hala Wardé collabore régulièrement avec des artistes pour des interventions spécifiques liées à l’architecture, tels que Guiseppe Penone, Etel Adnan ou Nan Goldin, pour l’exposition Visible / Invisible au Château de Versailles puis l’exposition itinérante This Will Not End Well. Cette grande rétrospective de l’œuvre de la photographe a été conçue en collaboration avec le Moderna Museet à Stockholm, le Stedelijk à Amsterdam, la Neues Galery à Berlin, le Hangar Bicocca à Milan et le Grand Palais à Paris.
Membre du collectif Paul Virilio et du comité éditorial de la revue Dromologie, elle est également l’architecte du musée de l’Accident et de la Bibliothèque Virilio, 2 projets en cours de conception.
« Nos sociétés ont davantage bâti ces dernières décennies que les siècles auparavant.
Le stock de patrimoine existant est impressionnant, une part est obsolète mais les perspectives de transformation sont immenses.
Après avoir longtemps détruit les yeux fermés, il est aujourd’hui acté que nous démolirons moins. Heureuses conséquences, les défis relatifs à la transition écologique, aux envolées carbones, aux applications de la loi ZAN, nous conduisent à observer différemment le bâti ordinaire. Les générations montantes doutent de nos ressources Terre et revendiquent un retour à l’exemplarité de la ville ancienne.
Les solutions actuelles pour intervenir sur les bâtiments existants sont-elles satisfaisantes ?
L’absence d’intérêt pour le bâti ordinaire, comme la course aux performances pour la construction neuve, ont éloigné nos regards des réflexes élémentaires. La conservation d’une architecture réclame aujourd’hui une efficience technique égale à celle d’une construction neuve. On ne peut plus l’ignorer. Peu a encore été mis en place pour amender ou compenser le cortège de garanties, essais, labels et certificats nécessaires aux transformations des bâtiments. Aujourd’hui, l’échec est souvent annoncé avant l’étude. Pourtant le coût d’une réparation devrait être inférieur à celui d’une construction et les délais d’intervention divisés par deux.
Préférer la réparation à la destruction, s’éloigner des modèles conquérants, économiser la matière, redonner de la valeur aux soins… Pour l’architecte, mais aussi pour le maçon, le photographe ou l’urbexeur, intervenir sur une situation construite relève plus de l’étoffe du sujet que de l’exercice du projet. Exceptionnelle ou ordinaire, la situation à transformer est fondée dans son corps, elle est, déjà-là, la place est prise. Rien de commun à la tabula rasa, au champ libre. Le plus modeste des bâtis est né d’une intention, d’une nécessité. En arpentant sa surface, en observant ses fonctions, en découvrant quand il existe, le génie du lieu, on emprunte les habits qui révèlent son passé.
Interrogeons-nous sur les outils du prochain défi : transformer plus vite et moins cher.
Renverser les protocoles actuels, conserver l’aspect brut de l’existant, le réparer sobrement, substituer aux manteaux thermiques des réhabilitations, des volumes intérieurs, isolés, autoperformants, composants, réalisés hors site, livrés zéro défaut.
La réparation par composants, une alternative aux réhabilitations lourdes ? »
Patrick Rubin
Initié par un groupe d’étudiants préoccupés d’espace public, de paysage urbain et d’architectures événementielles et festives, Canal a été fondé en 1975 dans un ancien atelier de lithographie situé rue des écluses Saint-Martin à Paris.
Depuis maintenant plus de trente ans, l’atelier Canal, conduit par Patrick Rubin, œuvre pour la transformation des situations construites, dans le cadre d’appels d’offres publics ou privés, sous une forme artisanale devenue rare à ce niveau de commande.
Après une période majoritairement consacrée aux équipements culturels (Maison du livre et de l’affiche, Chaumont, 1994), dont nombre de bibliothèques publiques (Médiathèque François Mitterand, Brest, 2015), la question du logement sous toutes ses formes est devenue centrale à partir des années 2010, notamment dans des situations de reconversion programmatique (réhabilitation en logements sociaux d’un immeuble de bureaux réalisé en 1974 par les architectes Claude Parent et André Rémondet, rue de Mouzaïa, Paris, 2020).
Plus récemment, l’atelier a également développé une expertise en matière d’études prospectives sur des sites en déshérence partielle ou provisoire. (Tarbes, Metz, Morangis, Le Havre, Niort,...).
Dans sa démarche réflexive, Canal développe un dispositif d’action-recherche en appui aux projets développés à l’atelier. Cette démarche se traduit par la publication d’ouvrages d’investigation sur des sujets d’actualité prospectifs, simultanément à la conduite de projets concrets qui permettent de provoquer, alimenter et confirmer la réflexion théorique ("Le logement jeune" - 2010, "Construire réversible"- 2017, "Transformer des situations construites" - 2020, "Zones en déshérence en devenir" - 2023).
A l’occasion de la publication d’une anthologie des textes de l’architecte, urbaniste et philosophe Paul Virilio, la Fondation Cartier pour l’art contemporain a organisé le 30 octobre 2023 une Nuit de l’Incertitude dont l’École Spéciale était partenaire.
Les images et la captation de l’évènement, qui a rassemblé architectes, artistes, scientifiques et penseurs autour du journaliste Stéphane Paoli, sont maintenant consultables en ligne :
« La Vitesse réduit le monde à rien. »
Paul Virilio
Si Paul Virilio est à l’origine de la dromologie, un courant de pensée articulant autour du concept de vitesse des thèmes tels que ceux de la guerre et de l’accident, il a, jusqu’à sa disparition en 2018, intensément collaboré avec la Fondation Cartier, pour laquelle il participera à 8 expositions, et a œuvré pendant 29 ans pour l’École Spéciale d’Architecture, qu’il intègrera en 1968 en tant qu’enseignant, puis directeur, puis président.
Dans le cadre de partenariats avec les institutions publiques locales du 14e arrondissement, les étudiants de la Formation Professionnelle Diplômante de l’École Spéciale d’Architecture ont été amenés, aux semestres d’automne 2022 et 2023, à développer des projets d’atelier à partir de problématiques urbaines faisant actuellement l’objet d’études par la Ville :
l’aménagement de la cour oasis des Ateliers Beaux-Arts Montparnasse
l’aménagement de la dalle Garamond en couverture du Boulevard Périphérique, Porte de Brancion
Les travaux sont exposés du lundi 18 mars au vendredi 22 mars
de 11h00 à 13h00 et de 15h30 à 19h00
aux Ateliers Beaux-Arts Montparnasse
80 boulevard du Montparnasse
75014 Paris
Vernissage jeudi 21 mars à 18h
accueil, présentation des travaux, échange avec les étudiants
Dans le cadre de ses conférences publiques, l’École Spéciale reçoit :
Yannick Beltrando
architecte, urbaniste
cofondateur Anyoji Bletrando
Paris (75)
Héritage et transformation de l’hôpital Saint-Vincent-de-Paul au PLU bioclimatique de la Ville de Paris
Comment articuler patrimoine et création architecturale contemporaine ? Comment adapter des sites aux enjeux sociaux, environnementaux et urbains actuels ?
Après plus de 300 ans d’activités religieuses puis hospitalières, le site de Saint-Vincent-de-Paul s’ouvre à la ville et devient un nouveau quartier. Un projet spécifique dont les préoccupations rejoignent celles du PLU bioclimatique de la Ville de Paris auquel l’agence a largement contribué.
Né en 1973, diplômé en architecture (1999) et en urbanisme (2000), Yannick Beltrando a travaillé une dizaine d’années à l’APUR, l’agence d’urbanisme de la Ville de Paris, sur la construction de la métropole parisienne, avec un passage de 3 ans au cabinet de Pierre Mansat, adjoint au Maire de Paris en charge de la coopération Paris-banlieue. En 2011, il fonde avec Tomoko Anyoji, son associée architecte, l’agence Anyoji Beltrando. L’agence s’illustre principalement par des projets de recyclage de bâtiments anciens et de territoires urbains à Paris, Marseille, Bruxelles, Bordeaux, Rennes et Amiens. L’agence mène en parallèle un important travail sur les formes urbaines et a participé à ce titre, à l’écriture des règlements du PLU (plan local d’urbanisme) de Plaine Commune (2018-2019) et du PLU bioclimatique de la Ville de Paris (2021-2023).
Les travaux étudiants sélectionnés pour le Prix du Meilleur Diplôme d’Automne 2023 sont maintenant visibles en ligne.
La voûte catalane, l’aqueduc romain, le qanat iranien, l’onsen japonais, le moucharabieh arabe, le vaudoun béninois,... ce sont autant de cultures et de techniques ancestrales qui sont explorées et réinterprétées dans cette sélection de projets volontairement cosmopolites.
Suite à l’audition des candidats au Prix dont la soutenance s’est déroulée le 20 décembre 2023, le jury a distingué un 1er Prix :
Formé à l’Architectural Association à Londres, Kenneth Frampton est architecte, critique et historien britannique, et enseigne aujourd’hui à la Columbia University à New York. Il publie en 1980 Modern Architecture : A Critical History, un ouvrage majeur sur l’architecture du 20e siècle qui deviendra un grand classique dans l’enseignement de la discipline.
Intervenants
Marc Bédarida, architecte, historien, professeur à l’ENSA Paris - La Villette, ancien Directeur des Editions La Villette
Marie-Hélène Contal, architecte, Directrice de l’École Spéciale d’Architecture, membre de l’Académie d’Architecture
Pascal Hofstein, architecte, maître de conférences à l’ENSA Paris - La Villette
Jean-Pierre Pranlas Descours, architecte, professeur à l’ENSA Paris - Malaquais, membre de l’Académie d’Architecture
Modératrice
Nathalie Régnier Kagan, architecte, maître de conférences à l’ENSA Paris Val-de-Seine, membre de l’Académie d’Architecture
Infos pratiques :
Jeudi 4 avril 2024 - 18h30
Académie d’Architecture
9 Place des Vosges, 75004 Paris
Etudiante en Master 2 / Semestre 1, Audrey Fabrègue effectue cette année un stage de 4 mois à Collioure, en Pyrénées-Orientales, sur le chantier de restauration du Fort Dugommier dont le patrimoine militaire est en lien avec le sujet de sa recherche-projet de fin d’études.
Dans un reportage de l’émission Météo à la carte diffusé le 25 mars sur France 3, Audrey a été interviewée avec l’association FD2C qui est en charge du chantier de restauration du fort.
Dans le cadre de son stage, Audrey monte le dossier pour la phase de réhabilitation et de transformation du site en centre expérimental artistique et scientifique.
Les étudiants en recherche de stage d’inter-semestre peuvent, comme Audrey, intégrer un chantier bénévole du patrimoine. L’union REMPART, qui répertorie l’ensemble de ces chantiers en France et à l’étranger, propose plusieurs places pour le Fort Dugommier cet été !
De nombreux bouleversements secouent nos sociétés. Outre les crises sanitaires, sociales et économiques qui mettent à mal les anciens modèles de fabrique de nos villes et territoires, l’impact du réchauffement climatique interroge – enfin – en profondeur toute la chaîne des acteurs, des concepteurs aux promoteurs, en passant par les puissances publiques, et jusqu’aux habitants, au sens large.
Comment continuer à penser les villes et territoires ? Faut-il continuer à construire ? Où et à quelles conditions ? Comment concevoir en conciliant sobriété et habitabilité ? Comment travailler collectivement et en conscience, à adresser tous les enjeux d’atténuation et d’adaptation nécessaires à la prise en compte des impacts du réchauffement climatique sur nos modes d’habiter ?...
À travers des récits prospectifs et engageants, Franck Boutté proposera un voyage vers des futurs possibles et souhaitables pour l’architecture, l’urbanisme et l’aménagement.
Franck Boutté, fondateur et président de l’atelier d’ingénierie de la ville durable Atelier Franck Boutté, obtient d’abord son diplôme d’ingénieur civil des Ponts et Chaussées (1988-1992) avant de suivre pendant 4 ans l’enseignement de l’atelier UNO à l’École Nationale Supérieure d’architecture Paris-Belleville.
De ce parcours est née la volonté d’effectuer la synthèse de ces 2 univers qu’il pense complémentaires et indissociables, à travers l’exploration transdisciplinaire des problématiques environnementales et de développement durable.
En 2022, le Grand Prix de l’Urbanisme est décerné à Franck Boutté par le Ministère de la Transition écologique et de la cohésion des territoires et le Ministère de la Transition énergétique pour sa démarche pionnière sur l’ingénierie environnementale des projets architecturaux, urbains et territoriaux.
Originaire de Corse et diplômée de l’École Spéciale d’Architecture en 2004, Amelia Tavella fonde son agence à Aix-en-Provence en 2007.
Elle reçoit en 2016 le Prix de la Jeune Femme Architecte, en 2017 le Prix Pierre Cardin de l’Académie des Beaux-Arts et en 2018 le Palmarès Choiseul Ville de Demain qui salue sa façon innovante de pratiquer l’architecture en tant qu’art ouvert à d’autres arts.
Pour ses écoles de Lumio, Villeurbanne et Cabriès, Amelia Tavella invite l’artiste Pauline Guerrier. Elle collabore avec un historien et un socio-anthropologue pour la Citadelle et la Cité génoise d’Ajaccio, avec l’artiste et cinéaste Ange Leccia pour la sauvegarde et l’aménagement des ruines de Nonza et avec l’écrivain Nina Bouraoui pour les Thermes marins de Balaruc-les-Bains et le Château de Nalys, fief de Châteauneuf-du-Pape.
La "greffe" en cuivre réalisée en 2021 sur le granit du Couvent Saint-François, au cœur du paysage exceptionnel des terres de Corse-du-Sud, fait désormais compter Amelia Tavella sur la scène internationale de l’architecture.
« La Méditerranée est ma matrice. Je viens de là, de ce lieu unique. Enfant du maquis, j’ai appris la complexité de mon métier d’architecte ici. Mer, roche, ma féminité a embrassé la féminité de cette mer, exerçant avec délicatesse, retissant la dentelle abîmée, m’inspirant des sédiments, matière douce originelle. Mon île m’a appris la lumière, la couleur, la pente, me rappelant sans cesse qu’il n’y a pas de création valable sans éthique et que l’Histoire est le berceau du présent. »
Amelia Tavella
L’architecte procède à la manière de l’archéologue. Elle embrasse ce qui existe pour créer ce qui existera. Son geste suit les sillons visibles et invisibles du passé.
Ici construire n’est pas déconstruire. L’architecte invente depuis l’origine, depuis un lieu et pour une espérance.
Nous sommes d’une histoire, l’architecture poursuit son écriture et devient art divinatoire. Ce qui est bâti sera un jour un témoin.
La lumière est matière, elle a la force de la pierre et traverse les édifices.
L’architecte a fait vœu de sensualité. La nature est sa scène. Elle obéit à sa volonté et restitue sa beauté.
Les œuvres se dressent vers le ciel sans l’affronter. La douceur est un drapeau.
De la nature vers les êtres et des êtres vers la nature ainsi naît l’équilibre véritable.
Depuis la mer et entre les terres, d’une île à la ville, rien ne rompt, tout vibre, se répond et s’assemble dans un royaume intime et universel qui célèbre ce que désire et nomme l’architecte :
L’architecte mexicaine Rozana Montiel sera présente dans le Master de l’ESA pour les semestres d’Automne 2024 et de Printemps 2025, en atelier de projet du domaine d’études "Expériementer" et en formats optionnels.
Diplômée de l’Universidad Iberoamericana de Mexico et de la Politécnica de Catalunya de Barcelone, Rozana Montiel a enseigné à l’UIA, à la GSD Harvard, à l’ETH Zurich, à la GSAPP Columbia, à Cornell University et maintenant à l’École Spéciale.
Parmi les Prix qu’elle a reçus : Emerging Voices of the Architectural League of New York 2016, Global Award for Sustainable Architecture 2019. Rozana Monteil a participé à la Biennale Architecture et Paysage de Versailles 2022 avec le pavillon Stand up for the Seas !
"Spécialisée en architecture sociale et développement urbain", Rozana Montiel rétablit des lieux de vie dans les quartiers populaires de Mexico et dans les unidades habitacionales, ces immenses ensembles pavillonnaires qui ont été livrés aux habitants sans espaces publics ni services. Pour y parvenir, elle glisse dans leurs interstices des équipements "couteau-suisse" : l’auvent dont elle couvre un stade grillé par le soleil est bordé de salles polyvalentes gérées par les habitants, l’ancien égout qui balafrait un quartier devient une aire de loisirs. Pour parler projet avec les habitants, le dessin est son langage. Economes en matériaux, ces structures minimales sont conçues comme des œuvres d’art. Pour Rozana Montiel, le droit à la ville est aussi le droit à la beauté. M.-H. Contal
Association loi 1901 avec mission de service public, le CAUE des Hauts-de-Seine a été créé, comme les CAUE des autres départements, par la Loi sur l’architecture de 1977. Ces structures ont pour mission le conseil, la formation et la diffusion de l’architecture, de l’urbanisme et de l’environnement contemporain dans toute la France.
Inventer et réaliser collectivement un dispositif environnemental à plugger sur une fenêtre pour s’adapter au réchauffement climatique.
8 classes de primaire et secondaire provenant de 7 communes des Hauts-de-Seine, ainsi que 5 groupes d’étudiants en L2/S1 à l’ESA, ont participé à cet appel à idées.
Questionner la fenêtre « en tant qu’objet fonctionnel source d’éclairage, de chaleur et d’aération et en tant qu’objet d’interactions avec l’environnement dans ses dimensions écologique, sociale et culturelle ». Le dispositif devra « apporter le confort climatique nécessaire tout en répondant aux enjeux de renaturation, de frugalité, d’équité sociale et d’expression d’une identité locale ».
Les propositions des étudiants de l’ESA, réalisées à l’échelle 1 et prenant appui sur la façade du bâtiment situé au 266 boulevard Raspail, ont été présentées in situ le 29 mai dernier.
Le 20 juin, l’ensemble des projets soumis a été exposé à la galerie du CAUE 92 à Nanterre et à fait l’objet d’une cérémonie de remise des prix, qui s’est conclue par une performance artistique.
A l’occasion du 150ᵉ anniversaire de la naissance et du 70ᵉ anniversaire du décès d’Auguste Perret, la Fondation Auguste Perret – Académie des Beaux-Arts lui rendra hommage avec un colloque international qui se déroulera sur 2 journées, le jeudi 28 novembre au Palais de l’Institut de France et le vendredi 29 novembre au Palais d’Iéna.
Le colloque permettra de dresser l’actualité des réflexions historiques et patrimoniales sur la pensée et l’œuvre de l’architecte qui édifia à Paris le Théâtre des Champs-Élysées et le Palais de Iéna, et qui, après le Seconde Guerre Mondiale, reconstruit la ville du Havre.
Dans le cadre de cet évènement, Marc Le Cœur, qui enseigne l’histoire de l’architecture à l’ESA, fera une intervention relative à la période d’enseignement d’Auguste Perret à l’École Spéciale d’Architecture (1929-1954), le jeudi 28 novembre à 14h.
Dans le cadre de ses conférences publiques, l’École Spéciale reçoit :
Djamel Klouche
architecte, urbaniste
co-fondateur L’AUC
Paris (75)
Djamel Klouche est architecte et urbaniste, diplômé de l’École d’Architecture de Paris La Seine, de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS) et de Sciences Po Paris. Il est Professeur à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Versailles (ENSAV).
En 1996, avec Caroline Poulin et François Decoster, il cofonde l’AUC, une agence d’architecture et d’urbanisme basée à Paris, qui sera ensuite rejointe par Alessandro Gess.
L’AUC, ab urbe condita ("depuis la fondation de la ville" en latin), développe une posture à contre-courant vis-à-vis des problématiques architecturales et urbaines actuelles : penser et construire à partir de la valeur des contrastes, de la différence, de la singularité, de l’altérité et de l’hybridité plutôt que de la similitude et de l’uniformité. De cette façon de concevoir émergent de nouvelles alliances et configurations entre le grand et le petit, le proche et le lointain, l’ancien et le nouveau, la nature, les gens, l’espace public, le territoire, l’habitat, la ville.
l’AUC a participé à la consultation sur le Grand Paris (2008), à la consultation Bruxelles 2040 (2010), au concours du Grand Moscou (2012), aux consultations de Bordeaux 50 000 Logements et Bordeaux 55 000 Hectares pour la Nature (2012 / 2013), et plus récemment est en charge d’une vision pour Annecy 2050. L’AUC conçoit, pilote et réalise des projets urbains complexes tels que la transformation de l’ancienne usine de Fives Cail Babcock à Lille (2005), la régénération urbaine du quartier d’affaires de la Part-Dieu à Lyon (2009), le développement du quartier de la gare de Bruxelles-Midi (2013) et le projet de reprogrammation et de développement de la Base Aérienne 217 à Brétigny-sur-Orge (2013).
Lauréate en 2002 des Nouveaux Albums de la Jeune Architecture, l’AUC a été récompensée en 2021 par le Grand Prix de l’Urbanisme pour l’ensemble de son œuvre.
Elles ont été récompensées par le Prix du Public pour leur installation "Complicity" située dans l’Hôtel de Mirman, 7 Place du Marché aux Fleurs. L’œuvre était visible pendant toute la durée du festival qui s’est tenu au mois de juin dernier.
Festival des Architectures Vives
Le Festival des Architectures Vives, qui se tient depuis 2006 à Montpellier, est un parcours architectural qui permet de découvrir des œuvres contemporaines éphémères dans des hôtels particuliers de la ville qui ne sont usuellement pas accessibles.
Chaque installation, créée par une équipe d’architecte, permet de mettre en avant le travail d’une jeune génération qui explore de nouveaux champs de conception de notre environnement.
Complicity
« Bienvenue dans notre jardin partagé. Ce paysage en construction ne reste jamais le même car nous invitons les visiteurs à y contribuer. En duo, venez déposer une fleur et ainsi faire partie de l’œuvre. Celle-ci est évolutive et interactive mais aussi sensible, délicate et complice de la ville intelligente. L’image de la fleur a été choisie du fait de ses qualités fragile, éphémère et variable, telles les informations qui nourrissent le Big Data. La fleur est aussi un rappel à la place du Marché aux fleurs située au cœur du quartier où a lieu notre intervention.
Le visiteur est également encouragé à partager, liker, hashtaguer, twitter, géo-localiser sur les réseaux sociaux sa contribution à l’œuvre, créant ainsi une traçabilité digitale 2.0 de l’installation. Le résultat final est un champ de fleurs, riche de la participation et de la rencontre d’acteurs sensibles à leur environnement et à sa mise en valeur. »
Suite à la remise des prix de l’édition 2018 du concours Impact, l’ESA félicite ses étudiantes :
Margaux Petit et Julie Salou
pour leur projet "Transmission" qui a remporté le Prix régional Île-de-France.
Concours Impact
Le concours Impact, lancé pour la première fois en 2015, est une initiative de Karibati, une jeune entreprise dont l’expertise des matériaux biosourcés est mise au service de projets écologiques et innovants.
Tourné vers une "architecture sobre et engagée", Impact a pour ambition de fédérer les étudiants et futurs prescripteurs autour d’une nouvelle vision du bâtiment : frugal, intégrant des matériaux biosourcés et géosourcés.
Les inscriptions pour la prochaine édition du concours se font en ligne avant le 30 avril 2019.
Transmission
Le projet se développe dans la commune de Celles (Hérault), dans le sud de la France. Situé au bord d’un lac, ce village, en partie en ruine, peut faire l’objet d’une réhabilitation innovante à partir d’un revêtement de complément en torchis.
L’École Spéciale d’Architecture a le plaisir et l’honneur de compter parmi sa promotion de jeunes architectes diplômés en 2014 deux duos d’associés lauréats de la session 2020 des AJAP dont le palmarès a été rendu public le 29 janvier dernier :
Créé en 1980 par le Ministère de la Culture, le concours des AJAP (Albums des Jeunes Architectes et Paysagistes) a pour objectif de détecter de jeunes talents au sein de ces 2 professions et de les faire connaître en France et dans le monde. Organisés tous les 2 ans avec le soutien de la Cité de l’Architecture et du Patrimoine, les AJAP sont ouverts aux architectes et paysagistes-concepteurs de moins de 35 ans, sans condition de nationalité, ayant réalisé un projet ou participé à un concours en France. Les lauréats se distinguent par leurs capacités de conception et d’innovation, le soin apporté à la réalisation de leurs projets et leur engagement au regard des enjeux sociétaux.
Fondé en 2017, ADT se positionne sur une réflexion contemporaine et sensible de l’architecture en se focalisant principalement autour d’un travail singulier de la matière. Une démarche qui pousse ses deux associés à privilégier les matériaux issus de la géologie locale ou de l’artisanat environnant, en apportant une attention toute particulière concernant leur possible réemploi.
Fondé en 2014, GRAMME explore l’univers de la création au travers des champs du design, de la scénographie, de l’architecture et de la réalité virtuelle. Animée par un souci d’efficience, sa production se caractérise par une esthétique radicale nuancée d’atmosphères sensibles et poétiques. A l’image des équilibres de la nature, elle développe des volumes aux lignes intemporelles, mettant en lumière des matériaux, locaux, bruts et durables. Le véritable luxe réside pour elle dans la sobriété, le silence des compositions et la tension des anachronismes.
ADT : Nicolas Delalande et Sébastien Tabourin GRAMME : Romain Freychet et Antoine Prax
La remise des prix du concours ArchiJeunes, destiné aux étudiants et jeunes diplômés, et organisé par l’agence d’architecture Valode & Pistre, a eu lieu le jeudi 20 avril.
Les projets des participants ont, pour cette seconde édition intitulée "Hôtels ?", adressé les problématiques liées au thème de l’hôtel urbain de demain.
Dans le palmarès, comprenant 5 projets retenus par un jury de personnalités (Pierre Hermé, David Abiker, Brune Poirson,...), figurent 3 étudiants de l’École Spéciale :
2ème Prix : In Motion, Lou Rande et Juliette Escot (ESA - Master 2 / Semestre 2)
4ème Prix : La ligne comme épaisseur servante, Abdoul Moumine Ide Seyni (ESA - HMONP / Architecte DESA) et Moussa Kabore (ENSA Paris-Belleville)
L’École Spéciale adresse toutes ses félicitations aux lauréats !
Présentation complète du 2ème Prix : In Motion Lou Rande et Juliette Escot
Implanté au pied du cimetière du Père-Lachaise, dans le 11e arrondissement de Paris, et au cœur de diverses trajectoires stratégiques, In Motion a été imaginé pour accompagner la vie de plusieurs centaines de personnes comme étant un bâtiment ressources pour le quartier.
Basé sur un système constructif innovant totalement modulaire, évolutif et réversible, In Motion se construit sur une structure en bois qui permet d’avoir un chantier accéléré dont la trame unique permet d’accueillir toutes les formes possibles d’activités, une plateforme de vie 24h / 24h, un hôtel pour tous.