Les Monuments du péril
valoriser le patrimoine militaire de la Seconde Guerre Mondiale
Audinghen (62), France
Alexandre Perrino
Jury :
Ursula Biuso - Directeur(trice) de Diplôme
Marco Stathopoulos - Président(e) de Soutenance
Nabil Hamdouni - Enseignant(e) Extérieur(e)
Christian Labbé - Expert(e)
Elias Sad - Jeune Architecte DESA
Jean Bocabeille - Candide
Longeant les côtes d’Europe occidentale, subsistent les vestiges du plus vaste projet bâti du 20e siècle : le Mur de l’Atlantique. Un dispositif de défense côtière allemand, composé exclusivement de casemates dans le but d’entraver le débarquement des forces alliées sur le continent.
Le long de la côte d’Opale, dans le Nord-Pas-de-Calais, on retrouve différents bunkers, blockhaus, casemates et tobrouks, caractérisés par leurs dimensions colossales qui les distinguent des autres constructions du Mur de l’Atlantique.
Désormais oubliées et laissées à l’abandon, ces installations, dont les protagonistes ont presque tous disparus, risquent à leur tour d’être irrévocablement perdues. Il est maintenant temps d’y porter un nouveau regard.
Comment intervenir sur un patrimoine oublié car dénié, en danger et porteur d’un lourd traumatisme ? Comment valoriser ses qualités architecturales et esthétiques, faire accepter et reconnaître son histoire pour se saisir de cet héritage au travers d’un travail mémoriel ?
Dans une approche multiscalaire (territoriale, paysagère et architecturale), la méthode de travail préliminaire, empruntée à l’archéologie, a été de cartographier et répertorier tous les ouvrages de la zone d’intervention. Le projet architectural s’est ensuite naturellement inscrit avec respect parmi les vestiges. Il s’agit d’un musée de la Seconde Guerre Mondiale, abrité dans un dispositif minimaliste propice à la réflexion, la contemplation et l’expérimentation.
Description des bunkers de la Côte d’Opale
Mémoire de diplôme
Alexandre Perrino
